Avertissement:
|
LES HOMMES DE MON KSAR
OUBANASS, UNE IMAGINATION DEBORDANTE !
Qui de Goulmima Ksar ou tout simplement de Goulmima ne connaît Sidi Moh (Agouram) connu sous le nom d’Oubanass ?
Bien que Sidi Moh appartienne au groupement d’igouramene connus pour leur rigueur dans la pratique et le respect de tout ce qui se rapporte à la religion, Sidi Moh, lui ne manque pas de participer à tout ce que pratiquent les hommes de sa génération. Tout en exploitant les offrandes que déposaient les femmes dans le mausolée de Sidi Mohamed ou Abderrahmane, le saint patron d’Ighrem connu plus sous le nom de “Bou Oufarssig” et dont il détenait les clés, Sidi Moh pariait avec ses amis en jouant aux cartes (L3ita. Il misait toujours sur la même carte qui était la carte 5 (sinco) ! Le jour de la fête du Mouloudn Il participait en tant que 3issawi à la hadra organisée
... [lire la suite]LES HOMMES DE MON KSAR
LES HOMMES DE MON KSAR
ROYALISTE JUSQU’À L’OS !
3mi Ali habitait ighrem de Goulmima avant de déménager à Tizi n’imnayene (actuel centre de Goulmima). Il était un vrai militant de Hizb Achoura (PDI) avant de rejoindre le Mouvement Populaire d’Aherdane qu’il a quitté par la suite après la sépartion d’Ahardane et du Dr El Khatib.
3mi Ali qu’on croyait haraki jusqu’à l’ongle opta pour le parti d’Al khattib et devient son représentant à Goulmima.
Un jour devant la permanence de son parti, alors qu’il était installé dans un vieux fauteuil en cuir et portant des fausses lunettes Ray-Ban noires, nous l’avons approché et lui avons demandé pourquoi il avait quitté le parti Achoura (PDI) pour Al Haraka (Mouvement Populaire) et pourquoi il quitte de nouveau Al Haraka pour un autre parti ?
3mi Ali nous
... [lire la suite]TACHICHAWTE N’WORGH (1ere Partie)
Chapitre 1: La rencontre Ali N’ait Ali était un homme sans histoires. Bien qui soit un bel homme et qu’il ait dépassé la trentaine, il est resté célibataire en attendant de trouver une épouse qui s’entendrait avec sa mère connue pour être une femme dure et d’un fort caractère. Un soir en revenant de Toughache, marchant et fredonnant « Ifou Lhal, Our Ifou » (l’aube s’est levée, non il ne s’est pas encore levée) il entendit un petit bruit ressemblant à un gémissement. Il se dirigea vers l’endroit d’où provenait le bruit, et surprise, sous un jujubier, il trouva un beau petit bébé de sexe féminin qui pleurait à chaudes larmes. Ali N’Ait Ali s’approcha du nourrisson et le prit dans ses bras. La petite fille s’arrêta aussitôt de
... [lire la suite]TACHICHAWTE N'WORGH (2eme Partie)
Chapitre 6 : Les révélations d’Ali Tachichawte fut donc informée par son père de la décision de l’assemblée des Jnounes qui lui demanda d’en avertir son mari. Elle attendit quelque jours pour que la pleine lune soit au rendez-vous. Après avoir servi un breuvage qu’appréciait Ali et qu’elle est la seule à savoir préparer. Il dit à son mari d’une voix douce : Tu sais mon chéri que ma demande auprès de mon père a été acceptée ? De quelle demande lui dit Ali ? Celle de t’autoriser à te marier avec une fille de ta communauté ! Je n’ai jamais formulé une telle demande ! Tu sais bien que je t’aime, et que je te préfère à toutes les filles de mon ksar Je ne doute point de ton amour Ali. Mais je ne veux pas être égoïste. Tu m’as
... [lire la suite]TACHICHAWTE N'WORGH (3eme Partie)
Chapitre 12 : Le vœu de Tahammoute Malgré que Tahammoute s’est interdite de prendre tout produit contraceptif, son vœu de tomber enceinte tarde de se concrétiser. Pourtant elle n’a pas hésité à prendre toutes les infusions que certaines femmes du ksar lui ont recommandées. Une de ses amies avec qui elle était intime lui suggéra de varier ses manières de coucher avec son mari. Elle lui montra une revue pornographique de son mari avait ramenait lors d’un voyage en Europe et qu’elle gardait précieusement dans sa chambre à coucher. Bien que certains ébats amoureux de la revue lui aient plus, elle savait qu’elle n’osera jamais en parler et encore moins en proposer à son mari. Et que vais-je répondre à Ali s’il me demande d’où j’ai appris ça, se dit –elle ? Résignée
... [lire la suite]SFIA LA COURTISANE (1ere partie)
Chapitre 1 : La fugue
La jeune Sfia ramassa discrètement ses quelques habits et jeta un dernier coup d’œil du coté de la chambre de ses parents. Elle essuya une larme chaude qui coula sur sa joue et se pinça les lèvres pour étouffer ses sanglots.
Sa décision de quitter le domicile paternel était prise depuis que Rabha son amie lui a révélé que toutes les femmes de son ksar sont au courant de la relation qu’elle entretient avec Haddou ou Hro, un homme qui a l’âge de son père et dont elle est devenue la maitresse.
C’est aussi Rabha qui lui dit qu’à chaque fois qu’elle se rend au bord de l’oued pour laver son linge, les femmes présentes, ne se privaient pas de jeter des regards furtifs vers son ventre afin de détecter un signe de son éventuelle grossesse..
Ce qui n’était
... [lire la suite]SFIA LA COURTISANE (Suite)
Chapitre 5 Tout le monde chez le caïd !
En cette journée du 3 mars, la fête bat son plein au centre du village. Les autorités locales ont tout fait pour que la fête soit au niveau de l’évènement. Le gouverneur est venu de Ksar-es-Souk, le super caïd et les caïds de tout le cercle de Goulmima portent pour la circonstance leurs uniformes de parât. Toutes les troupes musicales et folkloriques de la région sont présentent et les Ahidouss se succèdent l’un après l’autre sous les applaudissements de l’assistance.
Les Ait Morghade de Ghriss, de Tadigouste et de Taghiya dansent sous la conduite de leurs poètes qui improvisent izlane et vantent les autorités pour leur conduite des affaires du pays.
Hro ou Ali à la tête de la troupe n’iquabliyene d’Ait Moch, de Takaterte et d’ighrem exécute sans faute un
... [lire la suite]LES HOMMES DE MON KSAR
À VOUS VOTRE RELIGION, À MOI LA MIENNE !
Cette fois-ci encore, je reste à l'intérieur du Ksar de Goulmima pour vous narrer une histoire authentique que deux amis habitants de ce Ksar ont vécue.
Cette histoire s'est déroulée dans les années 40, douze années après l'occupation de Goulmima par les forces françaises et l'installation de leur administration coloniale à Tizi n'imnayen.
À l'intérieur du Ksar deux amis Amazigh avaient une petite échoppe commune dont la superficie ne dépassait pas 4 mètres-carrés et dans laquelle ils vendaient du thé, du sucre, des allumettes, du pétrole à lampes et bien d'autres produits de première nécessité. Ces deux amis qui étaient appréciés par les habitants du Ksar pour leur gentillesse, leur honnêteté partageaient tout sauf la
... [lire la suite]LES HOMMES DE MON KSAR
BICHA ALI, LA FILLE D'AOURIR
Devenue veuve après le décès de son mari Moha ou Lhadj n’Ait Khettouch, Aicha que l’ensemble des habitants du Ksar d’Aourir appelaient par le prénom affectif de “Bicha” pour sa beauté et la finesse de sa taille, n’avait d’autre choix que d’aller revivre sous le toit de son père le grand Caïd Ali ou Haddou à Aourir.
Après quelques années de veuvage où Bicha refusait les nombreuses demandes en remariage de plusieurs personnes de la région, elle commençait à sentir le poids des tâches ménagères répétitives et des travaux de fauchage de luzerne dont la femme de son père la chargeait.
Elle lui arrivait des fois avant de traire les deux vaches de la famille de passer du temps à pleurer toute seule son sort.
Un jour de grande tristesse, elle décida
... [lire la suite]