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La Hogra, jusqu'à quand ? le 14/01/2017 à 06h44

Voilà encore un nouvel an Amazigh qui passe sans que ceux qui nous gouvernent condescendent à le déclarer jour férié comme le sont le nouvel an chrétien et le premier Moharem. 

Je m'attendais à ce que le gouvernement emboîte le pas au roi qui avait officialisé l'institutionnalisation de la langue et da culture Amazigh en reconnaissant un de ses symboles que représente "Asgass Amaynou" (le nouvel an). Je ne vais pas trop m'étaler sur ce que représente cet événement pour le peuple Amazigh, mais je tiens à rappeler à qui de droit et aux imazighene certains maximes qu'ils semblent avoir oublié:

- A ceux qui gouvernent, je dirais que gouverner c'est prévoir et anticiper sur d'éventuels problèmes. Qu'attendez-vous donc pour devancer la colère des imazighene et déclarer la journée du nouvel an jour fériée et chômée avant que vous soyez obligés de le faire sous la pression du droit et du peuple ?

- Aux imazighene je rappellerais tout simplement ce qui devrait être une évidence à savoir qu'un droit qui ne s'est pas donné, s'arrache! 

Quant à moi dont l'âge fait de moi un "Amghar" j'userais de la sagesse qui caractérise "Amghar Amazigh" en me permettant d'emprunter le titre du livre de feu Moha Khettouch afin de rappeler aux uns et aux autres qu' "Azoghr amokrane ne meurt jamais", et l'Amazighité est l'une de ces racines qui ne périra jamais!

Ainsi va Ghriss

Goulmima le 14/01/2017

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