Serions-nous dans le non-respect de constitution si le roi charge un technocrate pour former le prochain gouvernement ? La réponse est non, puisque le « parti » même s’il n’est pas constitué qui comprend les non-votants et les non-inscrits, représente en nombre la première force du pays !
Ça ne sera donc pas une violation de la constitution si le roi désigne un chef de gouvernement qui n’appartient pas à un parti politique et qu’il le charge de constituer une équipe gouvernementale restreinte dans la mission serait d’assurer la marche des affaires courantes et la préparation dans cinq ans de nouvelles élections. Des élections qui seront précédées de la révision de fond en comble de l’organisation, de la mission, de la représentativité et de la présence des partis politiques ainsi que de leurs structures au niveau de chaque province. Les partis politiques perçoivent des deniers publics ; par conséquent ils doivent utiliser cet argent avec transparence et rendre compte au public de son utilisation.
Le saving en salaires et autres qui seraient fait en cinq années si on se contente d’un gouvernement restreint et sans les 500 parlementaires des deux chambres. Le Maroc aura de quoi construire les écoles ainsi que les logements des enseignants de nos localités en montagne. Il aura de quoi assurer un bon maillage sanitaires en construisant des centres de santé dont sont dépourvues nos compagnes et nos villages en montagne au lieu d’aller dans les poches de personnes qui n’ont rien à apporter à notre pouvoir législatif ou dans les comptes bancaires des personne déjà nanties et qui ne se sont fait élire que pour bénéficier de l’immunité parlementaire.
Le mal du Maroc lui vient de ses partis politiques.
- Des partis qui devraient représenter la démocratie et qui sont les premiers à la bafouer lors des élections de leurs instances.
- Des partis qui doivent encadrer les habitants alors qu’ils sont eux-mêmes mal encadrés.
- Des partis où les liens familiaux et le copinage priment sur le militantisme.
- Des partis dont les patrons sont plus carriéristes que militants.
- Des partis qui ne possèdent pas de représentations ni d’antennes dans toutes les provinces du pays.
- Des partis enfin qui une fois au gouvernement travaillent pour les intérêts de leurs dirigeants ou pour leurs intérêts et ceux de leurs proches !
On dit souvent que le Maroc a besoin de reformer son enseignement, sa justice et on oublie la réforme des partis politiques et des syndicats dont la gestion est obsolète !
Ces partis qui prétendent représenter la population et qui tous regroupés, n’arrivent pas à mobiliser que 23,9% des électeurs, doivent tirer leçon de leur échec! Je n'exagererais pas si je dis que s’ils survivent, c’est grâce à l’aide de l’administration qui les imposent à la population en leur accordant une légitimité non reconnue par de nombreux marocains.
Les leaders de ces partis ne savent-ils pas que plus des 3/4 des marocains qui ont l’âge de voter ne se sont pas déplacés pour participer au vote ? ignorent-ils que plus de la moitié de ceux qui ont voté n’adhèrent à aucun parti ! les partis ne dispose que de quelques vrais adhérents. La preuve, c’est qu’aucun parti n’ose donner le nombre et encore moins la liste de ses adhérents.
Je termine en disant que sans avoir assaini le paysage politique du pays en le réformant, le développement de notre pays ne sera pas au rendez-vous de ses ambitions. Ce dont le Maroc a besoind’abord, c’est de donner un coup de pied dans les organisations et les systèmes de fonctionnement des partis politiques et des syndicats comme celui qu’on donne dans une fourmilière !
Ainsi va Ghriss
Goulmima le 19/11/2016
[Retour]