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LA GRANDE DEREGLEMENTATION le 03/06/2010 à 11h58

N’ayez aucune crainte, il ne s’agit pas  d’un exposé sur une quelconque la déréglemention financière, je ne vais pas me compliquer l’existence en vous parlant de l’abolition du contrôle des changes en Grande-Bretagne et début de la déréglementation financière aux Etats-Unis de 1979 ni de la crise des caisses d'épargne 1983 aux Etats-Unis. Je n’aborderais pas non plus la dématérialisation des titres sur la place de Paris, ni l’ouverture le à Paris du Marché des opt  en 1987 ;

La déréglementation dont je vais parler est celle qui nous envahie en douceur comme le fait une marée qui submerge petit à petit le sable fin d’une plage. On ne se rend compte que nous sommes dans l’eau qu’une fois notre serviette est toute trempée !

Il y a un demi-siècle notre quotidien était réglé comme une montre suisse. Les dates des célébrations des mariages étaient connues et le jour des début des festivités doit correspondre à  un mercredi !

Les circoncisions se déroulaient à partir du troisième jours après Tafaska (Aid Lekbir) et non en tout moment ! Notre alimentation suivait le rythme des saisons, Couscous au petit lait durant les soirées d’été, Tanourte se préparait au printemps et début de l’été lorsqu’on peut disposer de feuille de vigne bien chlorophyllées. Abelboul (Baddaz) assaisonné avec Tiqzazine (navets) c’est pour les longues nuits hivernales.

Même chamboulement pour les relations qui régissaient les familles, la tante et l’oncle maternels (Khalti d’khali) sont plus proches de nos enfants que le sont les tantes et les oncles paternels. Abriter sous le même toit un parent est pour une contrainte qu’un plaisir. Est-ce les papys et mamys qui ne savent plus donner de l’affection ou est-ce que ce sont nos enfants qui n’ont plus besoin de l’affection de leurs grands parents?

Mahhdi avait traduit cette situation il y a déjà quelques années en disant dans la moitié d’un ver de son yzli

« iroura ouznar s’tadawte aqqa !

Mais tant que quelque uns continuent de porter izanaren, je ne désespère pas. Je le serais lorsqu’ils les jetteront dans l’oubli comme c’est le cas des turbans et d’aqraben.

Mais au fait me diriez-vous : Qu’as-tu fais Ali de ton turban de ton burnouss et de ton aqrab ?

Quelques fois il faut savoir se la fermer !

Ainsi va Ghriss

Goulmima le 03/06/2010

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