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Messages : 301 ŕ 350
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Nombre de messages : 439
 
le 17/12/2012 ŕ 16:22

Ssi Lhaj Bonsoir, en discutant du dernier sujet sur le site concernant la fortune illicite,je voudrais rapporter l'anecdote selon laquelle lors d'une transaction immobilière, un acheteur a demandé au vendeur l'origine de sa propriété objet de la vente. Ce dernier lui a précisé qu'il l'a bien achetée lui-même et qu'il veut la revendre, suite à celà l'acheteur lui a dit non je n'achète plus.Quand on lui a posé la question sur le pourquoi de son revirement, il a dit ceci:puisque c'est toi qui l'a achetée on va pas s'entendre sur le prix. Je croyais que c'est un héritage que tu vas brader n'importe comment puisque tu n'as pas peiné pour l'avoir. C'est pour dire enfin de compte qu'une fortune illicite passera entre d'autres mains tôt ou tard. Pour un meilleur avis RABAT LE 17/12/2O12

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : on a vu aussi des biens acquis honĂŞtement passer Ă  d'autres mains !
les fortunes se font et se défont quelque soit comment elles sont acquises.
 
le 17/12/2012 ŕ 11:35

Objet:fortune illicite-
-En parlant de fortune illicite,il serait étonnant qu'un individu véreux qui a passé des années à voler,sans etre inquiété,et il sont ici légion ,puisse un jour se remettre en cause d'autant plus qu'il en acquièrt notoriété et respect de ses pairs,à moins d'un miracle.Mais,supposant qu'il en soit ainsi,il sait très bien comment il a cumulé cette fortune.Il n'a donc qu'à la remettre à qui de droit;et celà ne prive pas la collectivité de le poursuivre peinalement.Ceci reste valable pour les héritiers qui peuvent aisément connaitre l'origine de cette fortune illicite. Dans tous les cas et en tout temps,c'est la collectivité qui ne s'acquite pas de son devoir de surveillance,de controle et de justice.A-t-on besoin d'une fatwa pour les criminels que DIEU,ses ANGES et les Croyants maudissent dans les cieux et sur terre pour nous référer ainsi aux textes sacrés...Avec tous mes respect pour ceux qui rapportent les exégèses fort appréciables des oulémas.Celà ne peut que nous enrichir.

Réponse d'Ali Ouidani : Les conseils de notre Moufty sont apprciés et notament du coté de Marrakech et de Rabat !
 
le 17/12/2012 ŕ 00:00

Si Ali Bonjour,
Afin de pouvoir répondre à notre ami Lhaj Haddou OUHBI, à qui je rends mon salut, j'ai beau cherché dans ma documentation et je n'ai trouvé mieux que ceci:
L’imam Ibn Rochd, le grand-père, le Malékite, qu'Allah lui fasse miséricorde, a mentionné que l'héritage ne purifie pas l'argent illicite. Il faut donc donner cet argent en aumône aux pauvres et aux indigents. Si un des héritiers est considéré comme pauvre ou indigent, alors il a le droit d’en prendre la somme qui satisferait son besoin.
Mais si l'argent est un mélange de licite et d’illicite, les héritiers devront faire de leur mieux pour déterminer la somme illicite et la donner en aumône. Cela est applicable en cas de certitude qu'une partie de cet argent est illicite, sinon l'argent est considéré comme licite selon l'unanimité des Oulémas, comme l'a mentionné l'imam An-Nawawi qu'Allah lui fasse miséricorde.
L’avis de cheikh Al-Islam Ibn Taymiya, qu'Allah lui fasse miséricorde, est qu’il faut garder la moitié et donner l'autre en aumône.
En revanche, si l'argent est totalement licite ou dont l'origine est inconnue alors dans ces deux cas, il est permis qu'il soit entièrement hérité.
Et Allah sait mieux. Le 17/12/2012

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Nous voulons ton avis toi Moufty et non celui de tes semblables !
Tu peux mĂŞme prononcer une fatwa sur le sujet !
 
le 16/12/2012 ŕ 20:06

bonjour haj ali j ai pas encore recu ton numero de tlfn et par l occasion je te demande de programmer rabat pour l escapade actuelle puisque tu vas venir jusqu a casa .meme que pour un samedi et dimanche !et rencontrer nos freres ghrissois de rabat dans leur tamrdoulte aussi .bienvenu

Réponse d'Ali Ouidani : Je serai incha Allah à "Tansriyte" de Rabat le mardi 18/12 après la prière d'Al Asr
 
le 16/12/2012 ŕ 18:51

La première tentative de reconciliation initié par Mr "bons-offices"à Marrakech a écchoué ! Un second raound aura lieu à Tamardoulte dans moins de deux semaines.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : L3ilm a failli rendre fou "double virage" ........
 
le 16/12/2012 ŕ 14:33

Ssi Lhaj Bonjour.En lisant la presse,version électronique(le matin du 14 Décembre) dont ci-dessous un extrait du texte relatant l'exposé de l'Imam lors du prêche du Vendredi:
Toute fortune quelle que soit sa nature (individuelle ou collective),ne doit provenir d'actes illicites et doit être dépensée dans des oeuvres de bienfaisance au profit des individus et de la communauté, a ajouté l'Imam, précisant que si l'homme est responsable de son argent ou de sa fortune propre, sa responsabilité n'en devient que plus grande quand il a la charge des biens de la communauté (deniers public).Je voudrais poser la question suivante à notre grand ami Lhaj Lahcen (Moufti du site) que je salue pour l'occasion :les héritiers d'une fortune illicite, comment ils doivent gérer leur héritage alors qu'ils savent bien qu'il est illicite?

Réponse d'Ali Ouidani : Ils doivent la dépenser dans l'illicite . "Al haram fi lharam" !
N'est-ce pas Moufty
 
le 09/12/2012 ŕ 21:53

Si Ali Bonsoir,
En lisant ta dernière chronique, concernant les écoliers du haut Atlas, ma pensée va vite, et directement, à ta chronique précédente et plus précisément, à ta proposition, par laquelle tu as suggéré l’élévation des jours de l’Aïd Lekbir, chômés, de deux jours à une semaine, au moins. Mon ami, malgré que ta proposition soit bonne, elle ne l’est pour les décideurs, qui ne soucient pas des problèmes des autres.
Comment veux-tu qu’une personne dans une administration climatisée, derrière un bureau démesuré et gigantesque et sur un fauteuil, qui virevolte, sentira le froid des écoliers à Anefgou ou sur les cimes du haut et moyen atlas ? « Ma hakka jildouka illa dafrouk » Seul ton ongle sait où te grattait.
Alors, c’est avec cette sourde oreille de l’état, à l’encontre de ses populations, qui ont choisi, bon gré ou mal gré, d’habiter dans ses pinacles et ses zéniths, là ou le chacal a tort de faire abriter ses petits, qu’il est demandé à chacun de multiplier ses efforts, pour surmonter ses difficultés et ses obstructions, pour qu’une fois aux postes de décisions, prendra soin de ses semblables. Mais, Hélas ! Les nôtres, à qui, on a tenu l’escabeau, pour monter, une fois en haut, pousse cet escabeau par ses pieds, pour ne pas laisser les autres à le grignoter.
Pour terminer, un grand salut à mon grand ami qui nous a écrit de l'espagne. Bon séjour Si Ali AMALIK. Le 09/12/2012.

Réponse d'Ali Ouidani : Ce que j'ai écrit ne change rien pour les petits écoliers de nos régions montagneuses, Mais avoir pensé à leur situation et à défaut de les soulager, je me soulage de ne pas rester indifférent à leurs conditions de vie d'écoliers!
Mane ra a mounkaren ............ fa bi lissanihi aw bi qalbihi !
 
le 08/12/2012 ŕ 23:10

Bonsoir Haj Ali, j'ai beaucoup apprécié ta définition du bénévolat chez nous. Amer constat, triste réalité. Par ailleurs, je tiens à saluer la paix des braves conclue par nos deux amis, et grands animateurs du site, Brahim N'Ait Sekkou et Lahsenne Fadlaoui.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : ils ont fini par partager un sebsi de la paix
 
le 08/12/2012 ŕ 21:52

..... suite. La réponse est machinalement, personne, en ce moment, si une autre génération audacieuse, autre que la notre, ne soit pas à l’honneur de rectifier nos erreurs et va de l’avant pour enlever cet « azaza » ce fardeau sur nos dos.
Tant que nous préférons le luxe et nous déguerpissons la pauvreté, nous n’allons plus trouver l’honneur de faire perdurer et tenir à bien nos patrimoines ancestraux. Tant que nous craignons la mort et nous voyons, avec œil pessimiste le futur, qui reste entre les mains d’Allah, Nous allons rester à discuter uniquement, sans pouvoir faire aucune action. Innak Moha ou Mouzoune, Que Dieu ait son âme en sa sainte miséricorde : « wanna ya3mane ighfen’ss ourilli oudbiben’ss »
Pour conclure, au temps de protectorat, un homme d’Ait Hani, insoumis et rebelle aux français, une fois capturé suite à une prédiction de l’un de ses camarades, a été convoqué chez le juge français : le juge lui avait demandé de s’allonger pour l’égorger. L’homme avait refusé de s’allonger et disait au juge : « Kkatati ard rdlagh tgharsmi » Donnez moi des coups jusqu’à ce que je sois tombé et vous m’égorgez. Le juge avait demandé à ses collaborateurs marocains de lui expliquer ce qu’il avait dit. Une fois en connaissance du sens de sa bribe, il leur demanda de le relâcher en disant : Un homme de cette envergure de courage ne va pas mourir de cette façon. Mani tirrouyza am ta ? Où est la crânerie et la bravoure de la sorte ? Le 08/12/2012

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Mon ami le Moufti !
1°) ne t'amuse plus as à cinder tes messages en deux parties comme tu l'as fait. j'ai laissé passer cette foi-ci à toi à à Med Arji, mais la prochaine fois seule une partie sera insérée
2°) l'histoire que tu racontes concernant l'homme qui a refusé de s'allonger pour etre fouetté s'est déroulée à Goulmima. Je ne dirais pas le nom de la personne mais c'était qlqu'un qui a été accusé à tort ou à raison de procurer des armes et des munitions à Zaid ou Hmad via Imssayfine qui étaient installés entre Errachidia et Goulmima
 
le 08/12/2012 ŕ 21:47

Si Ali Bonjour,
Allant dans le sens de l’intervention de notre ami Mohamed ARJI de Rabat, quant à la nouvelle nomination de nos patrimoines berbères, cette politique n’est pas née de ce jour, elle revient, dommage, aux années, depuis l’antiquité, avec la conquête des romains, jusqu’à celle des arabes, en passant par l’invasion vandale.
Il va sans dire que nos parents et grands parents ont été arrivé, malgré ces incursions, à instaurer les lois propres à eux et nommer des lieux et des moments selon les circonstances et les événements, dont se heurtaient à chaque fois qu’on voulait les exterminer ou exterminer leurs us et coutumes.
Actuellement, devant notre faiblesse et notre laisser à aller dans tous les côtés, les antis amazighs ont trouvé, par l’aide de ceux qui se disent amazigh par excellence, à s’infiltrer aux seins de nos communautés et peuplades et jouer à leurs guises, toutes les musiques et les symphonies, qui les font, malheureusement, danser.
Je ne trouve pas étrange, si on change les noms de nos localités, à titre d’exemple et à Tinejdad seulement : Taddart N’oumerra qui est devenue, Dar Al amira, par ce que, nous voyons dans ce changement, un sens de civilisation et d’éducation.A commencer par moi-même, qui de nous a l’audace de faire nommer sa fille : Hadda, Itto ou Mama ? Ou son fils : Sekkou, Moha ou Hro ? A suivre........
 
le 07/12/2012 ŕ 19:02

Si Ali Bonsoir,
Allah a dit dans la souarate AL Israe ; le voyage nocturne, verset 81 : (Et dis La vérité est venue et l’erreur a disparue. Car l’erreur est destinée à disparaître).
Ainsi, Ibliss n’a pas de place parmi nous, puisque il est, toujours, dans le tort, en n’inculquant à celui qui le suit, que ses manières sataniques, qui nuisent à sa tranquillité et celle de son entourage. Alors, il ne perdure et résistent à ses manigances, que ceux qui le battent à tout moment, par des citations que notre prophète nous avait fait apprendre, par le biais du saint coran et sa sunna. Rien au monde, ne fait disparaître Satan devant nos yeux, que la basmala : « Bismillah ar-rahmane er-rahim » Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux.
Alors, la personne qui n’a pas, cette citation, sur ses lèvres est vouée à la merci d’Ibliss. Allah a dit dans la sourate, Al an3am, les bestiaux : Qu'avez-vous à ne pas manger de ce sur quoi le nom d'Allah a été prononcé? ... Et ne mangez pas de ce sur quoi le nom d'Allah n'a pas été prononcé, car ce serait (assurément) une perversité. Les diables inspirent à leurs alliés de disputer avec vous. Si vous leur obéissez, vous deviendrez certes des associateurs. » ... Le 07/12/2012.

Réponse d'Ali Ouidani : « Bismillah ar-rahmane er-rahim »
 
le 07/12/2012 ŕ 03:21

... (Suite), ...quite à répondre à l'opposition des filalis situés en aval de l'Oued que la réalisation de cette oeuvre d'envergure ne les assècherat pas, bien au contrair. Elle pourra réguler les lachés et le cours d'eau durant toute l'année au lieu de ne bénéficier que des crues rares et parfois dévastatrices.
D'ailleurs la réalisation de cet ouvrage pourrait rendre exploitable toute les plaines entre Goulmima et Tinejdad,entre goulmima et Ksar Essouk (Errachidia comme on dit actuellement).
Ainsi d'ailleurs tous les jeunes et mons jeunes goulmimis cherchraient à ce que les terres comunales de leur tribue soient partageée à la suitez d'un remembrement réalisé par les autrorités agricoles comme cela s'est fait danbs le gharb ou ... Beni Mellal... Très amicalement votre. Je m'en vais dormir quand-même un peu. A T Bientôt.

Réponse d'Ali Ouidani : Les points que tu soulève dans tes deux messages sont pertinents et on été plusieurs fois discutés dans ce site. Je pense àcoir reservé des chroniques aussi bien pour plaider la construction du barrage que pour denoncer l'arabisation "bête" des nom des localités amazigh
Mais tu sais cher ami que la decision n'est pas entre nos mains et nos élus font la sourde preille à nos réclamations.
Seule possibilité qui reste c'est que les jeunes qui aiment Ghriss prennent en main sa destinée en se presentant aux prochaines elections. Nous les ainés nous serons à leurs cotés pour les conseiller et leur apporter notre soutien
 
le 07/12/2012 ŕ 03:03

Sonsoir ou plutot bonjour Lhaj Ali vu l'heure déjà bien matinale(2h35').
Cette nuit j'ai parcouru comme cela m'arrive quelques messages que les goumimis comme moi t'envoient et je ne me suis pas empêché de dire à mon tour ce qui suit:
Savez-vous cher Ali que le nom de notre chère contrée n'existe même plus même sur nos CIN? Moi par exemple natif de Goulmima on me colle Ghériss l3ouloui! et j'en passe. Pour d'autres .. Gueriss Soufli... Bref on dénature même jusquau vrai nom de nos si chères contrées.
Tenez: Pourquoi Errachidia? Cette ville Portait bien pourtant un si beau nom il y'a une 30ne d'années: Ksar Souk ou en berbère: Ighrm n' Souk.
Akhbou n' Za3bl (tunel) qui portait bien une plaque explicative de son réalisateur; l'ingénieur Zabel, qui rappelle la date exacte de sa réalisation... n'est hélas plus en place. Et chaque fois qu'on a l'occasion d'y passer on voit et les autoctones comme nous comme les touristes s'y arreter mais hélas plus rien pour les rensegner sur ce gandiose monument!
Parlons peu et parlons bien. Lhaj Quetit que je saue très amicalement d'ailleurs a parlé d'une feuille de route de la réunion... Parfait mais j'ajouterai volontier que les jeunes et moins jeunes du bled s'associent et demandent aux autorités des réalisations des réalisations de projets vitaux et fixateurs des jeunes sur place pour la région . Je citerai par exemple la réalisation du barrage de Tadighouste dont les plans existent depuis... Une station de vt
 
le 06/12/2012 ŕ 20:00

Si Ali Bonsoir,
C'est lorsqu'on voulait lire le coran qu'on prononce:"A3oudou billahi mina achaytani arrajim." "Je cherche refuge auprès d'Allah contre Satan." Mes écrits, si Ali, ne sont qu'une réverbération et une pensée issues d'une personne modeste et réservée. Tu as, donc, commis une transgression en disant ceci, avant de lire mes écrits. Demande pardon à Allah, pour gommer ton erreur. Le 06/12/2012.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Pardon Allah !
Que Dieu protège notre Grand Moufty du site !
 
le 04/12/2012 ŕ 21:38

Si Ali Bonsoir,
Un grand ami, que je salue fort, a écrit dans sa page face book : « On ne badine pas avec fadlaoui lahsene » cet ami, lorsqu’il a parlé, il savait à qui, il a affaire. Je le remercie infiniment, en conséquence.
Aussi, lorsque tu as a dis dans ton commentaire à mon dernier écrit : " Essaim d’abeilles ? Tu parles ! C’est plus qu’un essaim de frelons (Irazzane)." Toi, aussi, tu as plus que raison. A cette occasion, permets-moi, de te dire que, je suis un essaim de frelons, plus, qu’il ne te parait pas. Un essaim de guêpes, pourquoi pas ?
Si Ali, je suis une abeille douce, pour les doux et ceux qui sont intelligents, pour accueillir mon produit nutritif et médical, qui est le miel. Je suis aussi une abeille agitée, si on me pousse à bout. Pour ceux qui sont derrière mon agitation, il n’y a que « tichafs » les aiguillons venimeux, comme je l’avais dit, dans mon écrit précédent.
J’accepte, aussi, d’être un frelon, puisqu’il existe ceux qui méritent plus de venin, sans risquer ma vie, comme faisait l’abeille, laquelle, en piquant quelqu’un, elle concède sa vie. Il est, enfin, admissible, si vous le voulez bien, de m’adjoindre aux guêpes. Ils seront, vite, destinés aux gens, sans scrupules, qui n’ont aucune opinion et ne répètent que ce que les gens avaient, déjà, dit, comme faisaient les filles, de chez nous, jadis, lorsqu’elles jouaient au sautillement «lkachni»:«aynna tanna». Le 04/12/2012

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Taghenzouga !
 
le 03/12/2012 ŕ 11:43

Si Ali Bonjour,
Si l’autre a demandé du repos, qui l’avait poussé, auparavant, à nuire à la tranquillité de mon essaim d’abeilles ? Il aurait du profiter de mon produit « le miel ». Puisqu’il a choisi l’autre solution, il n’aura que « tichaf » les aiguillons venimeux, jusqu’à ce qu’il prononce la citation : « A3oudou Billah mina Achaytani Arrajim » Je cherche refuge auprès d'Allah contre Satan. Wa « astaghfirou allah al 3adim » Je demande pardon à Allah. Je pense que ses deux expressions, que chacun de nous est demandé de prononcer quotidiennement, soient utiles pour lui et nous même, afin de battre l’âme instigatrice du mal. A travers ce site, j’implore Allah, que la paix règnera au sein de nos frères et sœurs. Le 03/12/2012.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Essaim d'abeilles ? tu parles !
c'est plus un essaim de frelons (irazane)
Moi avant de lire tes messages, je commence par : « A3oudou Billah mina Achaytani Arrajim »
 
le 02/12/2012 ŕ 22:06

الريصاني يخلد اليوم العالمي للتطوع
Journée mondiale du bénévolat, 5 Décembre
تخليدا لليوم العالمي للتطوع الذي يخلد في الخامس من ديسمبر من كل عام هذا اليوم الذي أعتمد من قبل الأمم المتحدة ليكون اليوم الذي يحتفل فيه العالم تكريما للعمل التطوعي والمتطوعين ولدعم دورهم في التنمية المستدا 

Réponse d'Ali Ouidani : Le bénévolat chez-nous consiste à ne rien faire ou à se moquer de ceux qui sont bénévoles !
Le monde Ă  l'envers !
 
le 02/12/2012 ŕ 11:32

Si Ali Bonjour,
Tant que le sang coule dans les veines de l’individu, le repos n’est pas admis, que lorsqu’on le met dans sa tombe, pour qu’à l’au-delà, il recevra sa récompense, bonne ou mauvaise soit elle, à l’égard du travail fourni pendant son temps d’activité.
A ma connaissance, je n’ai jamais connu deux islams, puisque en réalité, il n’est existe qu’un et un seul. Il est injectif. Les mathématiques en parlent, toujours. Me diriez-vous, encore, cette fois ci, après, l’électronique et le thyristor, pourquoi les mathématiques ? Laissez-moi rire un peu, avant de vous dire que la personne qui sous-estime les autres n’est qu’un sous estimé, un égrillard et un licencieux. N’avez-vous pas dans l’esprit un vers qui dit : La tahtakir kayda ada3ifi Faroubbama *** Tamoutou al afa3i bi soummi al 3akaribi.
Alors, la pluralité de l’islam vu par l’autre, vient de la pluralité de ceux qui le pratique à leur gré. Tandis que l’islam, je dis bien le vrai islam, il est reçu au complet sans ambiguïté et quiproquo, avec la descente suprême du coran. On n’a pas à parler de versions, ni d’éditions, comme a été le cas pour les autres croyances. 02/12/2012

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Mayd nra la tighardmine la tifagharwine !
Que chacune reste dans son trou !
 
le 02/12/2012 ŕ 09:30

Non monsieur Ouidani, ce n'est qu'une empoignade. Averroès, Al -Ghazali, et Ibn Arabi ont connu pire; Il n' y a pas mort d'homme, alors tranquille! Cependant il est temps comme le font des controversistes civilisés de tirer des conclusion et de finir.1)Il y a un Islam qui refuse de dire que deux-tiers des hommes sont des mécréants et qu'il faut les exterminer. Cet Islam ne craint aucunement, car il solide et enraciné, de dialoguer avec les autres religions; il lit et cite même les livres des autres. Cet Islam est refusé par l'autre Islam; il le traite de mécréant, d'associationniste. 2) Ce deuxième Islam se veut combatif et totalitaire; il n'y a qu'une seule vérité la sienne, ou celle de l'homme qui le représente; les autres idées doivent disparaître. Cet Islam utilise un vocabulaire qui mélange la science et quelques mots du coran; de ce mélange il pense obtenir un discoure sacré.3)" Chaque fois que l'un de vous s'adresse à des gens avec un langage qu'ils ne comprennent pas, il pourra que troubler leurs esprits et faire de Dieu et de son Prophète des menteurs" (parole du Prophète) d'où le terrorisme, la terreur de la dévotion( piété à l'extérieur, rien dans le cœur).Du repos maintenant. Fin.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Ok
Je n'interviendrai que lorsque le sang du fkih coulera. Mais comme sa tĂŞte est plus resistante que celle d'ahrda, tu risques de te fatiguer ou te faire prendre les doigts dans sa bouche!
Ce que je demande est tres simple. Défendez vos idées tout en respectant celles des autres.
 
le 01/12/2012 ŕ 23:42

Si Ali Bonjour,
A l’instar de notre petit philosophe, qui de petits trucs fait des événements gigantesques et colossaux, Ibliss, par vanité et arrogance, avait refusé de se prosterner à Adam et avait dit à Allah : « Je suis meilleur que lui, Tu m'as créé de feu, alors que Tu l'as créé d'argile. » (Coran sourate Al-A'raf : « le mur d’Al-A'raf».Verset 12). Tant pis pour lui.
Depuis lors, Ibliss avec ses soldats humains entrent dans la lutte permanente, afin de séduire le maximum d’alliés. Mais, Hélas ! Les accès aux cœurs des fidèles, par les ensorcellements et les fascinations du Satan sont fermées et protégées par « Ad-dikr », la remémoration d’Allah. Seuls, les cœurs assombris et celés par le manquement et l’insubordination, de ce qu’Allah avait descendu par le biais de son messager, en lois et ordres divines et angéliques, restent ouverts aux insufflations sataniques, ce qui fait d’eux alliés D’Ibliss par excellence.
Notre ami, le pauvre, en exile, s’il ne fréquente pas les lieux d’adoration et de piété, il va rejoindre et réintégrer le rang des dubitatifs et les incrédules, par ce que la remémoration est au cœur ce que l'eau est au poisson. Quel serait, donc, l'état du poisson, s'il quittait l’eau ? Disaient les poètes.
Pour conclure, le Prophète (SAW) a dit : « Malheur à celui qui raconte une histoire et ment pour faire rire les gens, malheur à lui et encore malheur à lui » Rapporté par Abou Dâwoud, At-Tirmidhî et An-Nasâi. Le 02/12/2012.

Réponse d'Ali Ouidani : Je n'ai pas commenté vos deux derniers envois pour vous faire comprendre qu'Ibliss s'est mêlé à vous deux et a concentré sur lui vos échanges.
Si toi et Brahim, vous voulez continuer Ă  vous envoyer des vannes,'Ă©changez vos Ă©mails et faites le en dehors du site"!
 
le 01/12/2012 ŕ 18:39

Si Ali Bonsoir,
Allah le Très-Haut a dit dans la sourate: Le voyage nocturne « Al Israa » verset I «Et remplissez l’engagement, car, vous serez interrogé à son sujet» Il a dit aussi dans la sourate: La table servie «Al m’aida» verset I «Ô croyants ! Remplissez fidèlement vos engagements »
Je reviens ici, sur le devoir d’honorer ses engagements et ses promesses, soit envers Allah soit envers ses semblables. Quiconque se vante de trouver des ruses à son homologue pour s’emparer de ses biens est un manquement aux recommandations d’Allah. Et je reviens encore, là dedans, sur les insufflations d’Ibliss (wasawis achaytane), qui rendent harmonieuses et agréables ses manières d’agir, faisant croire à son guetteur que ce qu’il fait est en bonne et due forme. Non et mille fois non, mon ami.
Ibliss, la lumière noire « akffouss abarkane », n’a jamais fait du bien à l’humanité. Le plus petit des chayatines, s’il n’arrive à rien vous faire, vous mettra des petits grains du sable dans vos souliers, pour importuner votre marche. Quant au néfaste et funeste des Ibliss, il court, toujours, derrière le divorce des couples. C’est à ce dernier qu’Ibliss, le grand parent des Abalissas, qu’il chapeaute d’une couronne en or. Méfiez vous, donc, des routes balisées et faciles à accéder. Ses balises ne sont que des lumières sataniques. Le 01/12/2012.
 
le 01/12/2012 ŕ 18:06

La vérité! Le mot vérité est un mot qui n'a pas de sens; s'il en a un alors c'est celui que lui a donné l'auteur du texte. L'esprit peut par un raisonnement cohérent et logique construire une vérité: La pensée établit (dans le cerveau) un rapport entre le terme prononcé et l'objet concret. Là se pose le problème de "L'esprit": Est-il neutre? dit-il la vérité? ...Finalement :" à chacun sa vérité?" Des hommes et des femmes prétendent qu'il existe une vérité universelle: La vérité basée sur les droits de l'homme. Alors dire" On en veut à la vérité parce qu'elle est astreignante et amère", c'est dire une absurdité! La vérité est un soulagement, une douceur: la tranquillité de l'âme. La suite du texte (l'eau est stagnée; c'est la fin du monde; le soleil va bientôt se lever, quelle honte, un point d'orgue ) est un style littéraire qui cachent l'imprécision du propos. L'argumentation est un fatras d'intuitions naïves; la preuve est dans le style! Construire un texte ce n'est pas, comme enfiler des perles, placer des phrases les unes à côté des autres sans lien logique. Le passage d'une phrase à l'autre doit être justifié. Voilà que nous changeons de dimension: De la fréquence au convertisseur, nous passons au Thyristor? Oui nous guettons la superstition qui est un culte vain, mal ordonné, contraire à la raison: C'est pire que l'athéisme car c'est une fausse opinion de Dieu." La superstition mise en action est le fanatisme". C'est la terreur qui

RĂ©ponse d'Ali Ouidani :
 
le 30/11/2012 ŕ 21:11

Ssi Lhaj Bonsoir, je viens de dénicher, comme anecdote, sur un site la lettre d'un endetté à ses créanciers.A lire ce texte on se pose la question jusqu'où peuvent aller des gens sans scrupule. Ci-dessous le texte
Cher Monsieur
J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre du 12 Avril dernier par laquelle, pour la troisième fois vous me réclamez le remboursement de l'argent que je vous dois.Sachez tout d'abord que je ne conteste pas cette dette et que j'ai l'intention de vous rembourser aussitôt que possible.Mais d'autre part je vous signale que j'ai encore beaucoup d'autres créanciers, tous aussi honorables que vous et que je souhaite rembourser aussi.C'est pourquoi, chaque mois je mets tous les noms de mes créanciers dans un chapeau et en tire un au hasard que je m'empresse de rembourser.J'ose espérer que votre nom sortira bientôt.Entre temps je vous prie d'agréer, Monsieur, l'assurance de mes sentiments distingués.
P.S. =votre dernière lettre étant rédigée de manière fort peu courtoise, j'ai le regret de vous faire savoir que vous ne participerez pas au prochain tirage

Réponse d'Ali Ouidani : J'ai failli appliquer ta dernière phrase à ton message !
 
le 30/11/2012 ŕ 17:30

Si Ali Bonjour,
En électronique, un thyristor conduit lorsqu’on excite sa gâchette. Il ne s’arrête plus que lorsqu’on actionne, de nouveau, cette gâchette. Ainsi, Iblis a fait, de la plupart, des nôtres, des thyristors, qu’il manipule à son gré. Mais Iblis, quant à lui, une fois son guetteur est actionné, ne revient plus pour l’arrêter. Alors, notre épieur, reste à sa merci, jusqu’au dernier jour de sa vie, s’il ne se repentit pas et se réintègre à Allah. Iblis, tant que sont épieur est pris en otage, par ses soins, cherche d’autres victimes, qu’il exploita pour son compte, toujours, au détriment des fils d’Adam.
Iblis ne se fatigue jamais, dans sa besogne et sa corvée, il passe d’une personne à l’autre, si cette personne ne se protège pas contre ses insufflations (Al wasawis). Iblis cherchant, toujours, celle, vulnérable, facile à digérer, afin de l’aider dans l’exercice de ses fonctions sataniques, combien lourdes et délicates, toujours, dans l’atteinte de l’humanité. Une fois, une personne est tombée dans ses embûches, il ne cesse pas d’en chercher d’autres pour les faire travailler contres leurs analogues.
Iblis, alors, met le chapeau mexicain de déshonneur, non pas d’honneur, sur la tête de la personne qui aurait bien fait, beaucoup du mal à ses adjacents, fait croire à son guetteur, qu’il accumule point sur point, pour gagner une récompense, qui, en fin de compte, lui donne accès direct à la décharge de la mosquée « Takhjoujte N’ljamaa » wa l3iyyadou Billah.30/11

Réponse d'Ali Ouidani : Où as-tu déniché ça ?
Et puis takhjoujte n'ljam3 , c'est lĂ  oĂą on fait le feu pour chaffer l'eau ?
hhhhhh
 
le 29/11/2012 ŕ 20:23

MR Ouidani, bonjour. En lisant votre dernier texte, j'ai frotté mes yeux, pincé mon nez, donné des claques sur mes cuisses, tellement j'étais inquiet. Le pauvre Cheik d'alazhar, son ami et les prêtres Anglicans ont dû souffrir? Le chaytane a dû, pour déstabiliser des personnalités de ce rang, tourner à une méga-vitesse et d'émettre des sons à une hyperfréquence. Les was, was.. ont exalté, enivré les religieux, alors ils ont ouvert les convertisseurs que renferment leur cerveau:"Was= Anglican; Was= vous; Was= aimerez." En trois was, le Chaytane à dit: "Cheik, Anglican vous aimerez!" Il a fait la même chose avec les Anglicans:" Vous, aimez les musulmans". Les musulmans sont devenus des infidèles et les Anglicans des mécréants. On ne sait pas si le chaytane a mis ses paroles dans le pain du repas ou dans l'eau du thé? Quant au son de la trompette, le Chaytane n'en avait pas besoin, les victimes étaient consentantes.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : N3al chitane a Brahim,
Si on ctinue dans cette voie le "khennass" va se joindre au was-was !
 
le 28/11/2012 ŕ 19:36

Lors d'un congré¨s qui a réunit des musulmans et des anglicans (Anglais), Le Cheik d'Alazhar, Ahmed Taieb, a dit:" La relation de l'Islam avec les autre religions est semblable à la relation d'un frère avec ses autres frères." Il ajouta:" La philosophie de l'Islam certifie que toutes les révélation visent un même objectif: honorer et adorer Dieu. Les différences de langues, de religions, de couleurs, sont une volonté divine, attestée par le Coran." De son côté, Mahmoud Azbe a dit: "La patrie, en Islam a un sens particulier: La terre dans sa totalité est la patrie de tout homme; il a l'ordre de l'occuper, de la fructifier, de la sauvegarder..." IL ajouta:" La différence des religions, des confessions des idéologies... doit être considérée comme une richesse au sein d'une nation".
(source Sharq al awsat:27:novembre:2012.).

Réponse d'Ali Ouidani : Parfois un article d'un journal vous apporte un réconfort, un apaisements de l'âme. C'est aussi comme ça je conçois l'Islam.
Une religion d'amour et de tolèrance. Un Islam qui confirme les prophèties d'Abraham, de Moise, de Jésus et de tous les envoés de Dieu !
 
le 27/11/2012 ŕ 08:59

Comme annoncé, la rubrique courrier est paramétrée pour ne permettre d'insérer que des messages ne dépassant pas 1500 caractères. (12 lignes).
Merci pour votre compréhension
 
le 26/11/2012 ŕ 18:11

L'haj Ali a mis à votre disposition un site qui permet de renouveler les liens d'amitié et de fraternité entre tous ceux qui l'utilisent,d'èchanger des idées dans le respect absolu des intervenants.S'il vous arrive d'etre irrité par quelque intervention,pensez au moins au propriétaire de ce site et respectez le et vous verrez,vous vous éviterez des malentendus et des querelles dont vous n'avez que faire.Cest mon point de vue ,en toute modestie.

Réponse d'Ali Ouidani : Merci Ali de rappeler ça à tous ceux s'expriment dans cette rubrique.
étant obligé de lire le message avant de dècider de son insertion, je n'ai même pas le choix d'éviter certains écrits déplacés que je n'aurais même pas aimé lire à titre personnel.
Un ami est en train de parametrer la rubrique pour que les messages dépassant 10 lignes soient éliminés d'office!
ça sera déjà ça !
 
le 26/11/2012 ŕ 10:30

Ali Bonjour,
On n’en veut plus à la vérité, parce qu’elle est astringente et amère. L’eau est stagnée. Les témoignages aveugles et mensongers, à tort et à travers. C’est la fin du monde : Le soleil va bientôt se lever de l’occident. Quelle malédiction ! Quelle honte ! Un point d’orgue. La main du diable s’est mise de la partie. Nous assistons, actuellement à des mains sataniques qui nous poussent à répercuter aux livres légendaires et chimériques, pour ne pas dire utopiques, alors que nous disposons du livre saint, Le coran, qui détient toutes les vérités du monde entier. Ceci mérite, donc, une grande réflexion, de la part de ceux qui sont derrière cette idéologie profane et spatio-temporelle.
Puisque je suis limité en écriture, à 10 lignes, je conclue en disant que je voudrai une pérennité à notre forum. Mais il faut laisser à l’eau où couler et acceptez d’avoir tort, parce qu’admettre ses lacunes et ses faiblesses permet de juger, lorsque on est en possession des arguments fiables et véridiques. La personne doit, alors, apprendre à s’ouvrir à l’autre, par ce que la critique profane et mensongère tombe comme un verdict qui dévie toute entrevue. Évitons, donc, l’égocentrique, car l’égocentrique n’arrive jamais à faire la différence entre l’intellectuel et le matériel ou l’universel et la marque. Je m'excuse j'ai dépassé 10L. Le 26/11/12

Réponse d'Ali Ouidani : Discuter les idées, respectez l'avis des autre même s'il diffère du votre ! c'est tout ce que je vous demande!
Je commente ton texte en disant que le saint Coran ne nous a jamais interdit de lire d'autres livres. il me semble qu'il nous est interdit d'interdire ce qui ne l'est pas et de tolèrer ce qui est interdit !
 
le 23/11/2012 ŕ 19:51

Bonjour monsieur Ouidani;
Lisez, interprétez, critiquez et formez vos opinions. Nous sommes,pour notre part, preneur:La critique, par les autres adressée à nous, nous renforce.Et d'avance Merci. Quant à dire celui là est un croyant, celui-ci est un mécréant, désolé nous avons passé l'âge des jeux enfantins. On ne peut, absolument pas, reconnaître à son comportement si autrui est élu de Dieu ( croyant) ou s'il est un dénégateur réprouvé. Quant au texte "Connaissez -vous votre ennemi le Chaytan" j'avoue que j'ai senti une gêne, un malaise, un trouble devant ce texte; j’aimerais avoir l'avis d'une tierce personne.Pour moi, c'est une insulte à la raison, à l'islam, et le créateur est écrit au pluriel et on lui fait dire des choses impardonnables...Par le waswas dieu nous dit...S'il vous plait lisez ce texte et prenez position. Ce texte n'est pas signé et c'est très grave? Et si c'est une secte qui est derrière? Nous renvoyer à des textes de ce genre.... Silence le site doit continuer! Oui, il faut que le site vive! si ce n'est pas pour nous, alors pour Ghris.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Bonjour Brahim
Si vous voulez que le site vive, aidez-moi et donnez-moi du plaisir à lire et à insérer vos textes !
Discutons les idées sans nous envoyer des vannes et sans désigner nominativement les personnes!
Et si ça nous arrive d'inclure un peu d'humour, faisons le sans mèchanceté et sans blesser personne.
Merci d'avoir répondu à ma demande en réduisant le nombre de lignes de ton message
 
le 21/11/2012 ŕ 23:07

Ssi Lhaj Ali Bonsoir.Juste pour signaler que nous sommes nombreux à rejoindre notre Ami Ali Amalik pour le principe du respect de l'opinion de l'autre et encore plus de la personne de son auteur. Toutes les bonnes idées sont les bienvenues dans un forum.Il serait souhaitable que chaque intervenant pèse ses mots avant de les soumettre à l'analyse du modérateur du site.Tout en espérant que mon appel tombe sur de bonnes oreilles, je tiens à souhaiter la bonne nouvelle année de l'hégire aux lecteurs du site.Lhaj Haddou OUHBI RABAT LE 6 MOHARAM 1434

Réponse d'Ali Ouidani : J'espère que tu seras entendu.
 
le 21/11/2012 ŕ 12:05

Bonjour Haj Ali, avec toi nous sommes tres nombreux à tenir à la survie de ce forum. Ceci dit, que mes amis me permettent de rappeler que les débats doivent porter sur les idées avec le respect des differentes opinions et surtout le respect des personnes qui les expriment. Donc chers amis continuez à animer le forum, vous avez tous de bonnes choses à nous apporter, chacun dans son domaine. Mes salutations à tous les visiteurs du site.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Merci cher ami pour ta sagesse
J'appelle de mon coté ceux qui animent cette rubrique à ce que leurs messages ne dépassent pas 10 lignes au plus.
De nombreux Ă©crits ne sont pas lus m'a-t-on dit Ă  cause de leur "longueur" !
La rubrique "Tissoufra" est lĂ  pour accueillir les "essais, Ă©tudes et reflexion"
merci pour la compréhension de tous
 
le 18/11/2012 ŕ 18:35

Si Ali Bonsoir,
Autorité indiscutée:Le pape "Nechal IuoaldaF" Ce nom entre guillemets, si on le lit de droite à gauche, ça donne Fadlaoui lahcen. Que cela veut dire, si Ali? Ce pseudo philosophe croit détenir toutes les ruses du monde entier pour écrire mon nom de cette façon. J'aimerai qu'il écrive correctement et dire de moi ce qui lui semble, tout en vous demandant de me laisser l'opportunité de lui répondre.
Chwiyte nna tafane maddane hate ourid chiwiyte aytgua: Je traduis: La ruse que les gens s'aperçoivent n'est plus une ruse. Il s’agit, en conséquence, d’une aliénation avancée. Je m'arrête là, pour ne pas déplaire au modérateur. Le 18/11/2012.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Toutes mes excuses cher ami.
Je n'ai pas su que ce "Nechal IuoaldaF n'est autre que ton nom Ă©crit Ă  l'envers.
Malgré ma vigilence, je me suis fait avoir.
Tu me permets de ne pas insérer ton message répondant à ce message, je tiens à la "survie" de ce forum !
 
le 15/11/2012 ŕ 14:42

SESSION DE RATTRAPAGE
CONCOURS D’ACCES 2012-2013 A L’INSTITUT
DE TECHNOLOGIE HÔTELIERE ET TOURISTIQUE OUARZAZATE
« GUIDES DES ESPACES NATURELS »
Dans le Cadre du projet pilote de formation des « guides des espaces naturels » à l’Institut de Technologie Hôtelière et Touristique de Ouarazazate, le Ministère du Tourisme lance une session de rattrapage du concours d’accés à cette filière, du niveau technicien spécialisé, et ce le Samedi & Dimanche 15 et 16 décembre 2012 à Ouarzazate.
Conditions de participation au Concours :
Sont autorisés à participer aux épreuves physiques et orales du concours d’entrée à ce niveau de formation les candidats :
• âgés de moins de 26 ans, titulaires du Baccalauréat ou du Diplôme de Technicien ou d’un Diplôme équivalent. (*)
• agés de moins de 30 ans, titulaires d’une licence ou d’un Diplôme équivalent.
Conformément à la note circulaire du Ministre de l Emploi et de la Formation Professionnelle n° 160 du 14 Septembre 2012 portant conditions d’accés aux Etablissements de formation professionnelle 2012-2013
Dossier de candidature :
Les dossiers devront comprendre les pièces suivantes :
- 1 demande manuscrite
- 1 extrait d’acte de naissance
- 1 Photocopie légalisée de la CIN
- 1 certificat médical justifiant l’aptitude physique du postulant
- 1 Photocopie légalisée du Baccalauréat ou du Diplôme de Technicien en Hôtellerie et Tourisme ou d’un Diplôme équivalent ou de la licence
- 2 photos d’identité
- 4 enveloppes timbrées (24cm/15cm) portant le nom et l’adresse complète du candidat
DĂ©lai
Le dernier délai du dépôt des dossiers est fixé au Vendredi 07 Décembre 2012.
Les dossiers de candidature doivent être envoyés sous plis NON recommandé ou déposés directement à l’Institut de Technologie Hôtelière et Touristique de Ouarzazate, Av Moulay Rachid – B.P 294 Ouarzazate
Les candidats n’ayant pu faire parvenir leurs dossiers avant cette date, peuvent se présenter au concours dossier en main
(*) Age requis Ă  la date du concours.
Important/ L'activité de guide des espaces naturels consiste à accompagner et assister les touristes au cours d'excursions ou de randonnées au niveau des sites naturels tels que montagnes, déserts, villages ou autres, à pied, ou à dos de bêtes de somme ou encore dans des véhicules de transport appropriés, sur des circuits comportant des pistes, des sentiers ou des voies praticables.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Merci Hamid
 
le 15/11/2012 ŕ 12:23

Salam ammi Ali
je voulais juste corriger une petite erreur (peut être de frappe ou d'oubli) faite par ammi Lahsene Fadlaoui sur son avant dernier message très intéressant.
La phrase erronée :
" bismillahi essamiie el alime mina echeytani erradjime min wazzihi wa nafkhihi wa nafthihi "
La bonne phrase qu'on dit au début de chaque prière après Takbirat alihram et le dou3a de listiftah :
" a3oudou billahi essami3i el 3alime mina achaytani erradjime min hamzihi wa nafkhihi wa nafthihi "
VoilĂ  un des hadith sahih sur le sujet:
عن أبي سعيد الخدري عن النبي صلى الله عليه وسلم أنه كان إذا قام إلى الصلاة استفتح ثم يقول : أعوذ بالله السميع العليم من الشيطان الرجيم من همزه ونفخه ونفثه
Merci d'envoyer cette rectification avec mes salutation et remerciements Ă  ammi Lahsene et cela sans l'afficher sur la rubrique "courrier".
Pour finir, je vous remercie pour vos efforts et bon courage.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : merci Jaouad pour ta contribution
 
le 14/11/2012 ŕ 18:06

Autorité indiscutée, le pape Nechal Ioualdaf tient sa parole de la source: Il est sûr, absolument sûr, de rapporter directement la parole divine, il est aussi sûr, absolument sûr, d'être l'interprète des textes divins. Nous attendons toujours que le pape actuel corrige la position d'un de ses prédécesseurs, reconnaître que la terre tourne autour du soleil! Le pape lit les textes, non pas pour s'instruire et dialoguer mais pou s'agrandir, se donner de la valeur. Le pape soutient un parti, politique ou religieux, non pas en fonction de son credo ou des valeurs de ses idées, mais en fonction des privilèges et, surtout, des pouvoirs qu'il (credo) ou qu'elles (les valeurs ) lui conférer. Méprisant la religion qu'il veut représenter ou défendre, la vertu devient, pour lui, la perfidie, le mensonge, la feinte. C'est faire de la religion, comme disent les gens du golf," la religion des vielles femmes": le talisman, les amulettes, les anneaux magiques , prières de protection, lecture et prédiction de l'avenir (amour, mariage heureux, le sexe du fœtus...) Étudions le cheminement, en trois étapes, de la réflexion de pape.
1) Il est l'unique défenseur de la vraie religion: Esprit borné, sensibilité atrophiée, le pape Nechal Ioualdaf ne fait pas la différence entre l'insulte qui peut conduire à la mort et l'insulte-plaisanterie. Plein d'atomes non pas de piété, d'indulgence ou de sagesse, mais d'atomes de domination, d'exclusion, alors il vocifère, condamne; Il ne sait nullement expliquer. Il oublie donc que l'on aborde jamais les affaires de l'âme qu'avec sérieux, et un profond respect. Partant d'un texte qui traite du subconscient des mâles et du paradis saccagé par les femmes, sans précaution aucune, avec l'assurance d'un homme qui a pénétré, avec légèreté, les profondeurs de la "poitrine", il aboutit à l'excommunication? Ignorant des principes de la langue Française, il ne fait pas la différence entre "Dieu" avec un "d" majuscule, qui signifie l'Unique, le Créateur, le Clément, l'Éternel...et "dieu" avec un "d" minuscule qui est un mot variable en genre et en nombre et que l'histoire de l'humanité nous a légué : "dieux" est un pluriel d'image, de pensée, donc pas la réalité.
2) Les textes, ou les paroles, du pape Nechal Ioualdaf, sont impressionnants Ă  la première lecture, ou Ă  la première Ă©coute, ils deviennent insipides après la rĂ©flexion. C'est un catalogue de prĂŞt-Ă  -penser pour homme, ou femme, qui refuse de fournir les efforts qu'exige la rĂ©flexion religieuse."Consommez mes idĂ©es ; moi pape, votre guide, pleinement illuminĂ©, je raisonne et rĂ©flĂ©chis Ă  votre place et le paradis est pour vous". La majoritĂ© des exĂ©gètes font la distinction enter le paradis initial, celui d'Adam et Ăve, et le paradis final, celui de l'Ă©ternitĂ©. Ce dernier, rĂ©compense des croyants, est effectivement dĂ©crit dans la sourate Mohammad verset 15. Mais alors quid d'un homme, ou d'une femme, qui , parlant d'une plage ou d'un lieu, dit:"C'est un paradis"? Le pape Nechal Ioualdaf va-t-il le, ou la, traiter d'apostat? Le mot paradis dĂ©signe-t-il uniquement et exclusivement le paradis dĂ©crit par le verset 15 de la sourate Muhammad? Sous peine d'ĂŞtre des mĂ©crĂ©ants nous devons, d'après le pape Nechal Ioualdaf, bannir de notre vocabulaire les expressions: "Paradis artificiel", "paradis fiscal", "Se croire au paradis", "la paix semble un paradis"..." C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches"(V. Hugo), et le pape cherche Ă  faire son paradis en excommuniant et en manipulant un romantisme de deuxième zone, un romantisme rĂ©dhibitoire. Quant Ă  la phrase:" Le coran n'a pas besoin d'autre(s) livre(s) pour complĂ©ter ses connaissances...", c'est franchement de la provocation, c'est la tactique qu'utilisent les sans scrupules pour se faire admirer. Nous n'avons jamais Ă©crit ni prĂ©tendu, en citant la Bible, complĂ©ter le Coran: Nous avons mis en parallèles deux textes divins qui tirent dans la mĂŞme direction. Mais alors quid des thĂ©ologiens musulmans qui pratiquent l'Ijtihad, le Qiyâs (Analogie) ou s'aident de la Souna ( Al-SĂ®ra) pour dĂ©couvrir des solutions aux problèmes qui se posent Ă  l'homme? Sont-ils Ă  excommunier car ils prĂ©tendent, par leur Ijtihad, que" le livre de Dieu ne renferme pas toute la vĂ©ritĂ© de l'univers?" Les envolĂ©es lyriques qui alignent des thĂ©orie puisĂ©es dans la toile, un mĂ©lange de jargon scientifique et de magie noire surnaturelle(thĂ©urgie). N'oublions pas que dans le passĂ©, le pape avait dĂ©montrĂ© que la Mecque est le centre de la terre?
3) Le pape pense que l'existence des autres lui fait beaucoup d'ombre, tranquillisez-vous, cher pape, votre existence ne dérange personne. Nous sommes seulement et uniquement des agitateurs d'idées, nous ne voulons rien d'autre. Nous ne courons pas derrière des Djellabas à trois mille Dh ou des costume à sept milles Dh. L'immobilisme de la connaissance est le produit d'une adhésion immédiate, donc pour ferrer le poisson-homme, il est urgent, pour le pape Nechal Ioualdaf de simplifier les choses, même la religion. En effet " Ibis veut du mal à l'homme, donc il envoie des ondes sonores, pour nous protéger de ces ondes maléfiques .... " nous vous épargnons la suite! les mots vitesse, fréquence, convertisseur ... sont là pour étayer une jonglerie verbale, un texte emberlificoté, un style qui cherche à tromper. Le pape Nechal Ioualdaf a un esprit tortueux, son style ne peut être que tortueux. Alors la raison tremble devant les images, la parole à l'intérieur de la nourriture ou de l'eau...; ces images sont une véritable régression de l'esprit, elles sont rigolotes mais elles n'instruisent nullement. A ce niveau, les idées ressemblent à des pièces de lego de gamins à usages multiples. Vide de sens, dénué de tout logique, le fatras du pape Nechal Ioualdaf premier cherche la soumission la plus abjecte des hommes. Pour nous protéger des paroles du pape Nechal Ioualdaf premier citons l’Éternel:" Il est parmi eux un parti qui se tord la langue sur L'Ecriture, pour vous faire croire que c'est de l'Ecriture, alors que ce n'en est pas, et qui disent que cela vient de Dieu, alors que cela ne vient pas de lui; ils profèrent ainsi sur Dieu le mensonge, et il le savent... et "Vous que voici ,vous argumentez sur ce dont vous n'avez nulle science?...(1).
4) La science , pour conclure, parlons en. Tout homme préoccupé par le sort de ses semblables sait, depuis Socrate, Aristote, Iben Rushd...Jusqu'à nos contemporains , faire la distinction entre l'être et le devoir-être. L'être est l'objet des sciences dites dures, l'étude de ce qui est dans la nature, le devoir-être est ce que nous devons faire pour améliorer le sort des hommes. Le devoir-être est l'objet de la philosophie, de la morale, de l'éthique, de la théologie, donc de la religion. Dans cette hypothèse ,nous adhérons complètement au texte suivant, il résume notre cheminement: "En donnant à l'homme le privilège de comprendre la parole de Dieu, ainsi que le pouvoir d'y conformer ses pensées et ses actes, en lui faisant obligation d'en rendre personnellement compte à Dieu, l'Islam créait un espace de responsabilité individuelle, où chacun était appelé à se dépasser, pour donner le meilleur de lui-même."(2) Devant un texte de cette facture, les fréquences du son émis par ibis, l’acupuncture et la médecine chinoises sont pernicieuses et sans perspective. Peut-on parler, comme l'indique le texte, de religion de l'autonomie par opposition à la religion de la soumission, chère au pape Nechal Ioualdaf premier? Deux versets coraniques et un poète pour essayer de répondre à la question. Dieu dit:" Oui, c'est Nous qui avons créé l'homme d'une combinaison de liquide, afin de l'éprouver, ce pour quoi Nous le dotâmes de l'ouïe et de la vue; nous qui le guidâmes au chemin, que l'homme dût se montrer reconnaissant ou dénégateur..."(3).Que l'homme se montre dénégateur ou reconnaissant, peu importe pour Dieu! Les deux récompenses sont prêtes: Les chaînes et le brasier pour les dénégateurs, le paradis pour les reconnaissants. Comment alors nous appuyer sur cette liberté pour nous attaquer aux problèmes de notre époque: Le chômage, la santé, l'éducation, l'habitat..., autrement dit: comment à l'intérieur d'une vérité révélée (le Coran) et de la Sîra faire jaillir un mouvement social? C'est là le linéament, le point de départ de notre réflexion; ce n'est nullement sauter comme un cabri en criant "c'est un mécréant, il dit qu'il y a plusieurs dieux". Le poète maintenant ,il se nomme Ahmed 3akhil Fi khi, il saoudien:" Je crains, dit-il dans un entretien à Sharq al awsat, une chose: que le passé, le notre, soit sacralisé, sanctifié; nous devons éviter cette sacralisation et lire, pour le décrypter, ce passé en employant les savoirs modernes, y compris les textes religieux". C'est rassurant, il n' y a pas que des papes aux idées rétrogrades. Il poursuit avec audace: "Je n'imagine pas un poète qui ne lit pas le passé! Parce que le passé, dans ses aspects poétiques lumineux et éclairants, permet vraiment d'admettre et de comprendre le présent, le nouveau, la modernité." et pour conclure il ajoute:" Nous avons négligé le questionnement de philosophie et de la pensée à cause de l'agression des institutions religieuses, et parce que la réflexion de ces institution s'est implantée dans la majorité des centres éducatifs et culturels". Donc la société donne de l'importance aux divagations du pape: un fatras de fatwa, de harangues, de prédications, exhortations, qui n'éveille ni la réflexion ni l'intelligence. La différence entre nous et le pape Nechal Ioualdaf est donc claire: L'exigence de mettre la religion au service des hommes et des femmes nous oblige à être indulgent avec une prostituée( quel est à votre avis l'avenir d'une jeune fille mariée à 18 ans, divorcée avec un enfant à 20ans?), un voleur de pain( un gamin qui vole un morceau de pain pour calmer sa faim?), à aider l'orphelin, à soigner les malades..., partager simplement!...Servir Dieu en servant nos semblables ; à notre opposé le pape Nechal Ioualdaf pratique l'inquisition des hommes qui craignent pour le prestige, l'auréole que confère la religion. Le pape Nechal Ioualdaf premier, précurseur d'un activisme politico-religieux dénué de scrupules et d'éthique, détruit tout en se détruisant. Construire une société juste signifie pour le pape Nechal Ioualdaf:" Sus à l'ennemi, il a écrit dieu(x) au pluriel!" Des gamins qui jouent dans un bac à sable aux cowboys et aux indiens?
notes:(1) Le Coran. (2) Mahmud Hussein in :Al-Sîra (tome 2) page 25;26.(3) Le Coran, sourate l'Homme.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Ca se corse pour moi !
Je vois que je suis dépassé, mes connaissances étant très limitée dans le domaine, il serait sage de me taire
 
le 10/11/2012 ŕ 22:56

Si Ali Bonsoir,
Je croyais que tu te plaisantes en me demandant cette question. Puisque tu insistes, voici la réponse : Ibliss lorsqu’il a refusé de s’incliner devant Adam, sous les ordres suprêmes d’Allah, Allah l’a expulsé du paradis. Alors, il était au paradis avant de commettre son crime (désobéissance à Allah)
Les insufflations du diable (Al wassawis), qui sont un problème réel, sont derrière tout ce rejet d’Adam et Eve du paradis, une fois goûtés de l’arbre interdit. Alors, Satan qui est expulsé du paradis avant Adam et Eve, ne peut pas être au paradis avec eux. Comme je l’ai exprimé avant, Eve et Adam ont été influencés par ses insufflations, qui sont dures, si on ne se protège pas contre elles.
Et pour nous protéger contre ses wassawis, Allah nous a conseillé, à tout moment, et avant tout action de dire « Bismi Allah » et de réciter les versets de sourate «An annass » : Au nom de Dieu, Le Tout Clément, Le Tout Miséricordieux

(1). Dis, je cherche refuge auprès du Maître des hommes
(2). Du roi des hommes
(3). Du Dieu des hommes
(4). Contre la méchanceté de celui qui suggère les mauvaises pensées et qui se dérobe
(5). Qui souffle le mal dans le cœur des hommes
(6). Qu'il soit lui-même génie ou homme
Avec cette ordonnance ou recette suprême, Ibliss n’aura jamais d’influence sur les humains, mais, hélas ! Allah a toujours voulu à ses créatures une vie saine et salubre, mais ses humains en faisant, l’antinomique, tombent dans des erreurs, comme a été le cas pour nos parents Eve et Adam. Le 10/11/2012

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Jazaka Allahou Khayren Ya mouftina l3aziz? Wa najak mina Al waswas al khanas, wa mine 3in anass wa min jami3 lbass !
 
le 10/11/2012 ŕ 17:56

Si Ali Bonjour,
Suite Ă  votre question, Que fait satan au paradis?
Jisez ce texte:
Connaisez vous bien votre ennemi le chaytane ?
Avez vous jamais essayer d'identifiez le chaytane (ibliss )
si vous deviez vivre dans une meme maison avec quelqu'un qui vous veut du mal vous auriez sans doute pris la peine de comprendre ce qu'il pense ,qu'elle est sa strategie que peut t'il vous faire comme mal comment quand et ou?vous arrive t'il de reconnaitre une pensee qui vient de vous de celle qui vient du chaytane ou plus precisement de votre qarine .vous arrive t'il de le materialiser aupres de vous lors de votre dispute avec votre ami votre femme ou votre mari ?
pour comencer je vous presente trois techniques d'intervention du chaytane aupres de n'importe qu'el individu
ces tois techniques ,nous les invoquons a chaque priere et par ( bismillahi essamiie el alime mina echeytani erradjime mi 1 wazzihi 2 nafkhihi 3 nafthihi )
el wez : c'est des paroles ,des suggestions dites a une vitesse tres rapide et en haute frequence car le chaytane se deplace rapidement et son longage et relatif a sa vitesse d'ailleur le mot waswas et un mot phonetique qui indique la repetition de was et en utilisant la lettre s dieux nous indique la frequence la plus proche du son emis par le chaytane et nous possedons dans notre cerveau un convertisseur de frequence qui nous permet de l'entendre comme si c'etait une de nos pensees tout comme il peut en une fraction de seconde nous dicter tout un texte .
2 ennefkh : dieu dit , wa noufikha fi-ssour(un son de trompette ) et il dit aussi en s'adressant au chaytane ( estafziz man istataata minhoum bissawtika )
la dieu evoque un son et non pas des paroles ,hor le son place en haute frequences comme indiquer precedemment a sur le corps humain l'effet de pointes introduites dans la peaux ce qui provoque le meme effet que l'acupencture et par concequence il fait reagire nos organes internes d'ou fatigue avant la priere ou someil durant un travail positif ,oubli , nervosite ...etc bref toute la panoplie de la medecine chinoise de meme que certains sons demeurent enregistres dans certains points du corps et plus exactement dans l'eau des cellules et ce qui explique la guerrison par el hijama ou l'on est sur aujourd'hui que ce n'est pas le sang qui porte le mal mais le liquide lhympatique, on peut regler ce probleme en buvant de l'eau magnetisee ou poser des aimants sur certains point du corps selon la cartographie de l'acupencture .
et enfin ennefth : qui est l'emission de parole a l'interieure de la nouriture ou tout ce qui peut contenir de l'eau car l'eau comme pour la rokia enregistre toute sorte de paroles et la solution dans ce cas la est de dire bismillah en touchant la nouriture au moin une fois pour les adultes qui ont une energie magnetique assez forte ils peuvent influencer a distance mais pour les gens faibles ou les enfants je recommende aux parents de toucher l'objet du repas ensuite dire bismillah ) le 11/11/2012

PS:Cliquez sur le lien pour lire le rtexte.


Réponse d'Ali Ouidani : Moufty, Tu n'as pas répondu à ma question qui est pourtant simple
Est que Satan Ă©tait au Paradis avec Adam et Eve ?
 
le 09/11/2012 ŕ 21:00

علان عن طلب ترشيح لانتقاء مرشحين للتكوين

أكاديمية التدريس للتعليم الخصوصي


التفاصيل موجودة في موقع www.anapec.org

Réponse d'Ali Ouidani : Licenciés et "Deuguistes" qui sont à la recherche d'un emploi, inscrivez-vous pour une formation d'enseignant dans les établissements d'enseignement privés
www.anapec.org
 
le 08/11/2012 ŕ 23:18

Si Ali Bonjour,
Le coran n’a pas besoin d’autres livres pour compléter ses connaissances, puisqu’il détient toutes les vérités de l’univers. Il est à la fois l'acte constitutif de la religion islamique et sa référence absolue. En plus de tout ça, il s’agit du dernier livre qui n’a pas subit de modifications ou de tricheries ou de falsifications, comme a été le cas pour les livres Evangile et Torah.
L’explication donnée par l’Evangile à la cause qui a fait sorti Eve et Adam du paradis, selon le texte de notre ami de Saint Etienne, prouve de l’indignation pour tout musulman qui contient un atome de piété et d’adoration d’Allah.
Lisez avec moi : « La femme, en réalité, était malheureuse au paradis, manger et dormir manquait de saveur. Alors, pour trouver et provoquer la nouveauté, ce qui donnera un peu de sel, un peu de gaieté et d’esprit à la vie, elle provoqua la colère des dieux »
Dans la sourate Mohammad verset 5, Allah a dit : « Voici la description du Paradis qui a été promis aux pieux: il y aura là des rivières d'une eau jamais malodorante, et des rivières d'un lait au goût inaltérable, et des rivières d'un vin délicieux à boire, ainsi que des rivières d'un miel purifié…
Comment à un esprit sain et vigoureux arrive à être malheureux au paradis ? La sortie de nos parents Eve et Adam du paradis est dû aux manigances de Satan, puisque ce dernier a été maudit par Allah, en refusant la prosternation et l’agenouillement pour Adam, à l’instar des autres anges.
Voici l’une des discordances parmi les milliers, qui existaient, entre le Coran et l’Evangile, sans parler aussi de la Torah. Tout musulman doit admettre l’existence de ses livres, mais leurs contenus sont falsifiés et modifiés, Si ce n’est pas en totalité, il est partiel dans la plupart de ses éditions.
D’ailleurs, comment parler de l’édition I, l’édition II ? Si ceci est vrai, il n’y aura qu’une seule édition descendue d’Allah. La pluralité des éditions démontre et fait valoir que la main humaine est derrière tout ça.
A ma connaissance, le dernier commun des mortels, vous dira qu’il n’y a qu’un seul Dieu, ce qui veut dire l’unicité monothéiste. La sourate al ikhlasse le prouve :
« Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux. Dis: « Lui, Dieu est Un ! Dieu !... l’Impénétrable ! Il n'engendre pas; Il n'est pas engendré; nul n'est égal à Lui ! »
Regardez ce que notre ami a écrit selon toujours, son Evangile : « elle provoqua la colère des dieux » Le polythéisme en islam est condamnable: Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « La foi est de croire en Allah, ses anges, ses livres, ses messagers, au jour dernier et au destin qu’il soit en ta faveur ou non. » Rapporté par Mouslim.
Je pense que j’avais fait ce que chaque musulman, devait faire, pour lever haut la parole dAllah. Sans rancune auncune. Agadir Le 08/11/2012.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : une petite remarque cher Moufty
- Que fait Satan au paradis pour faire sortir Eve et Adam ? Est-il avec eux ?
 
le 05/11/2012 ŕ 21:23

Bonjour,monsieur Ouidani;Pour saluer un revenant (B.W) voilĂ  un texte.Merci.
"Et nous dîmes à Adam: Habitez, ton épouse et toi, le jardin. Mangez de ses fruits sans contraintes, de partout où vous voulez. Mais de cet arbre n'approchez, sans quoi vous seriez tous deux des iniques entre tous" (1) Et nous ajoutâmes, après avoir établi l'homme dans le jardin d'Eden, sous forme d'un commandement: "Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas, car le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort."(2). La femme, la belle, doit connaître, en caressant uniquement la pomme, la tentation; elle ne doit cependant étancher sa tentation en cueillant la pomme. Satan, sous la forme d'un serpent, les fit trébucher. La femme, encouragée par les paroles de Satin:" Pas du tout! vous ne mourrez pas, vous ne seriez pas tous deux des iniques entre tous." Elle prit le fruit, mangea et le paradis fut dévaster."Descendez. L'un et l'autre vous serez ennemis."(3) La femme, en réalité, était malheureuse au paradis, manger et dormir manquait de saveur. Alors pour trouver et provoquer de la nouveauté, ce qui donnerait un peu sel, un peu de gaité et d'esprit à la vie, elle provoqua la colère des dieux.: "Maudit soit le sol à cause de toi! A force de peines tu en tireras subsistance tous les jours de ta vie.(4) et " Vous trouverez sur la terre établissement, et jouissance pour un temps."(5). La sociologie des insectes veut expliquer les comportements des humains en fonction des abeilles, des fourmis... elle pose sur les ailles frêles de ces insectes le poids de la bêtise humaine . De la même façon, et de tous les temps, l'homme met sur les épaules de sa compagne, la femme, la lourde responsabilité de la dévastation de son paradis. Quel paradis?
L'homme, le mâle, a de tout temps, par un raisonnement spécieux, fait passer, car il en a une peur bleue, les audaces et le courage de sa compagne pour de l'indécence. Voir les deux frères, alors qu'ils sont mariés, rêver encore de se faire de petits câlins au fond d'un petit réduit que les couvertures et les meubles de la maison laissent libre, est chose impossible pour les femmes, elles ne sont pas mariées à des gamins? En plus "Les jours mornes et misérables qui se suivent..." poussent les femmes à secouer la misère des deux frères, car ils vont bientôt, peut-être, devenir des pères, responsables? Si les deux frères sont fiers de l'éducation qu'ils ont reçue, s'ils pensent que leurs parents avaient fait leur devoir, alors "les nouvelles venues" exigent qu'ils fassent la même chose. La femme, si son compagnon est responsable et qu'elle a confiance en lui, ne manipule jamais; seulement, si "les parents avaient bâti la misère" et qu'ils n'ont rien légué comme héritage, la femme force, par son audace, à prendre un nouveau départ dans la vie. Faire quitter aux deux frères leur pseudo paradis, et en avant vers l'aventure et le pain quotidien. Aller devant le juge pour des raisons matérielles, n'est nullement du à la manipulation des femmes, ce sont les deux frères qui refusent d'assumer leur nouveau statu; ils ont peur de se séparer, et cela provoque de l'insécurité auprès de leurs femmes! Ils veulent, tout en faisant des enfants, rester dans le petit coin tranquilles l'un à côté de l'autre; la présence de l'un sécurise les angoisses de l'autre. Comme c'est impossible, et les femmes sont les seules à avoir le courage de le dire, ils s'accusent mutuellement de tous les maux:" c'est toi, mon frère, qui ne viens plus au coin derrière l'armoire et les couvertures, car ta femme t'en empêche" se disent-ils l'un à l'autre. Ils en veulent alors aux deux nouvelles; comme cela, ce n'est jamais de leur faute? La femme dit à l'homme: "Les deux piliers qu'étaient ton père et ta mère, courage, mon petit, c'est à nous de les remplacer!" Alors les câlins, les odeurs ... et ton frère, c'est fini, il faut grandir! Quitte ton paradis et viens construire, avec moi, un autre: pour nous et pour nos enfants. Inchallah??- Pour eux (Adam et son épouse) point de crainte à se faire, non plus qu'ils n'auront de deuil."(6). La guidance ..."Et voilà que l'homme est devenu comme l'un de nous, pour connaître le bien et le mal." (7).
L'idée vient en parlant ou en écrivant. Nous pensons que les circonstances extérieures n'ont favorisé ni l'éclosion des idées ni l'excitation de la pensée et de l'esprit de l'auteur. Pourtant le sujet est très classique et nos grand-mères discouraient dessus à haute voix; elles engageaient, exemples à l'appui, sur le sujet une réflexion à haute voix; il suffisait de les écouter. Alors qui a freiné les idées de l'auteur? "On se toléraient" qui et pourquoi, et si les deux frères pouvaient faire autrement que se supporter? Il y a une notion de douleur dans l'expression! D'où vient, quelle est l'origine de la fierté du frère? le lecteur reste sur sa faim, il veut en savoir plus!"L'arme infaillible et leurs moyens", les femmes sont-elles libres d'être aussi ignobles qu'elles le souhaitent et, en plus, d'en être fières? Ou les deux frères ont abdiqué la morale de leur époque, la notre? Il faut savoir de quoi on parle! Après la séparation, le narrateur dit:" Heureux de ma vie nouvelle", le lecteur n'a "vu", ni senti de joie, mais une femme qui veut approfondir une plaie et deux frères devant un tribunal. Donc il y a un défaut dans le raisonnement.
Notes(1) (5) (6) Le coran, La vache; 34 à 38.(2),(3) (4)(7) La Bible; La Genèse;2 à 3.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : La femme serait-elle plus courageuse que l'homme ?
Moi, je le pense bien.
C'est elle qui a osé la première, en mangeant la pomme
 
le 21/10/2012 ŕ 11:04

Bonjour Mr Ssi Haje Ali.
C'est vrais parfois je me sens des contadictions on relisant certains messages concernant notre jolie Ouasise l'elaboration de la fiche technique de notre Ksar alors que lorsque un malade venant de Goulmima en destination de Rabat (hopital avicene ou hopital militaire) malgé nos gadres au seins de ces hopitaux personnes ne leurs donnent du soutiens en esseyons de les eviter. Mais il ne faut oublier d'autres qui sont serviables comme le cas de Mr Addi Bouaarafa vraiment c'est quelqu'un du bien selons plusieurs temoignages de nos habitants.
Mr Haje je suis au courant que lorsque vous éte à Casa chaque vendredi vous rassemler toute la main d'oeuvre des differents chantiers pour manger du couscous chez vous je defi tout nos cadre ya quelque qui a fait ça avant ou aprés vous ? parfois Mr Haje Ali on sent fiers une fois en entend parler d'un tel Medecin chef ou colonnels ou generaux originals de Goulmima mais je vous jure que lorsque on frape leurs portes vous la trouverai bien fermé avec une serrure alors pourquoi on a plusieurs visages
Mes sincerres salutations.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Cher Ben Haddou, je ne commente que la partie me concernant. Je ne rassemblais pas chaque vendredis mes concitoyens qui travaillaient dans les chantiers Ă  Casablanca. Je l'ai fait deux ou trois fois Ă  l'occasion de la fĂŞte du Mouloud.
Et c'Ă©tait un vrai plaisir pour moi et pour mon Ă©pouse de partager ces moments de fĂŞte avec eux !
 
le 19/10/2012 ŕ 20:37

Bonjour monsieur Ouidani; un texte pour participer au débat.
Comment ? Vous ne connaissez pas Uma Moha? C'est moi Uma moha! Mon voisin me dit, avec violence, que c'est lui Uma moha. Des dizaines puis des centaines d'hommes et de femmes ont crié:" Nous sommes tous des Uma moha." Uma moha, malgré ses fonctions, sa réussite sociale, son pouvoir et sa vie mondaine, est seul. Pour se sentir moins seul, il alluma une bougie, peut être une lampe à pétrole. Il descendit alors au fond de lui-même, explora et fouilla sa conscience, ses sentiments. A la lumière de la bougie, il vit que son âme a peur, que son cœur est agité. Uma moha se révolta contre sa peur et contre lui-même, alors il rêva de ce qui aurait pu être. Pour se faire une idée de "Ce qui aurait pu être", Uma moha se devait d'expliquer "Ce qui est". A la lumière de la chandelle, Il chercha à savoir si des chemins, des possibilités qui mènent à "Ce qui aurait pu être" lui avaient été fermés, barrés et par qui? Se posait alors, pour lui, la question de son destin: Quelle était son essence? Quels étaient les rapports sociaux qui l'avaient modelé? Parce que comprendre qui est Uma moha n'est pas indifférent pour qui veut la disparition de ce pauvre Uma Moha. Uma Moha est un produit, une fabrication, il n'est pas tombé du ciel.
Uma moha s'appliqua à extraire douloureusement de sa conscience quelques étapes, quelques pensée consignées. L'école et la religion avaient une très grande importance dans son cheminement: Réussir à l'école et faire son devoir religieux étaient des leitmotivs. L'impératif sociale:-" travaille à l'école et fais tes prières, là réside le vrai" revenait, d'une façon quotidienne, aux oreilles d'Uma moha. Sa communauté et la société dans son ensemble réussissaient à placer au centre de la psychologie d'Uma Moha cette phrase qui, par son activité au-dedans de son cerveau, est semblable à un agent de l'autorité. Elle exerça sur Uma moha une domination efficace, l'autocontrôle. L'école est la religion assuraient à Uma Moha une socialisation, il développa des relations, s'adapta; se réaliser vaut bien l'escamotage de la réalité. Dès la fin des études, les idées qui guidèrent les actions d' Uma moha furent le produit même de ses actions. En conclusion, Uma moha, par son histoire, est un homme qui a réalisé, avec plus ou moins de réussite (ou de chance) le projet social spécifique pour lequel il a été programmé. Programmé par qui? Voilà pour le passé d'Uma moha. La flamme de sa lampe, dans une ondulation amoureuse, lui intima l'ordre de continuer à descendre au fond de sa conscience malheureuse.
A la lecture de la lettre ouverte qui lui est adressée, avec douleur et angoisse, Uma moha cria:-" Comprenez-moi avant de me juger ! J'ai réussit à l'école, je fais mes prières du vendredi à côté des grands, je suis chef de service dans une grande ville...etc., en vertu de la conscience communautaire que vous m'aviez inculquée et en vertu de la conscience que j'ai de moi-même, je crois que je ne suis pas blâmable! J'ai réalisé le programme? non!" Uma moha est jugé et condamné. Sa socialisation requière une conscience de soi qui le différencie de sa communauté; ses réflexions, sa compréhension du monde ne correspondent pas à celles de sa communauté. Les connaissances accumulées à l'école n'ont pas renforcé l'identité d'Uma moha, au contraire, elles l'ont éloigné de" sa" société d'origine. De plus, l'histoire qu'il a étudiée a relâché ses liens avec sa communauté et l'a intégré dans une autre. La culture dominante qui possède l'école à fait d'Uma moha un petit montre: Il est programmé pour massacrer, en allant à l'encontre de leurs intérêts, les siens. "Ce n'est pas de ma faute; qui peut me dire quels sont les facteurs qui déterminent le faux et le vrai?" cria Uma moha. Le vrai, dans la lettre, est d'aimer les siens, de ne pas en avoir honte et, surtout, d'assurer la reproduction de sa communauté. Alors le vrai n'est plus dans la réussite scolaire et la prière?
Uma moha, en fréquentant l'école et les ulémas, a trouvé son ombilic à l'extérieur de sa communauté. Dans ces conditions, le standard de "sa" vie n'est plus la vie des siens, mais le standard que l'école et la religion lui ont fabriqué. Sa vie est modelée par les nouvelles conditions économiques et politiques qui, elles-mêmes, sont le produit de ses nouvelles connaissances. La culture qui possède l'école et la religion est extérieure à l'imaginaire et à la culture de sa communauté; et, en s'appropriant les valeurs de cette culture, Uma Moha est devenu un étranger, un inconnu auprès des siens. Uma moha, pour réaliser les objectifs que sa communauté lui avait fixés, acceptait de subir une domination efficace qui le dépouillait de son identité. La culture dominante exerce sur lui un contrôle tel que, quand il s'aventure à parler de sa communauté, il est qualifié de névrosé, de déséquilibré. En plus, sa communauté lui prédisait un avenir radieux loin de son village, loin de Tamazirte. Alors, pour sa crédibilité, Uma moha, avec ses semblables, a formé un collectif qui, involontairement, refuse le bien commun. Sa rationalité, qu'elle soit sociale, politique ou économique, évacue ses concitoyens.
Uma moha veut comprendre le sens du mot" névrose", dans le petit Robert, il lit:" Affection caractérisée par des troubles affectifs et émotionnels, dont le sujet est conscient mais ne peut se débarrasser." Uma moha se rend compte qu'il est fêlé. Où doit-il trouver son âme? Dans quelle sphère doit-il la placer? Comment dissocier "son intérieur" de" son extérieur"? L'antagonisme a fait de lui un homme qui a choisi "sa" prison. De lui-même, en accord avec les idées véhiculées par sa communauté, il se présentait devant la maison d'arrêt, demandait au gardien de lui ouvrir une cellule, il rentrait et le gardien fermait. Non, il n'est pas fou pour avoir fait cela. La civilisation que l'école et la religion lui présentaient l'avait, dans mouvement progressif d'assimilation, obligé, pour survivre et continuer à exister, à accepter la prison. Le rapport de force, l'opposition entre deux classes, entre deux cultures. Le rapport de force se manifeste toujours par rapport à un objet (la terre, le bétail, le blé, les femmes, l'eau, le partage du butin...). Aider Uma moha à découvrir cet objet, c'est participer à sa libération, donc précipiter sa disparition. Il trouverait ainsi le chemin de "Ce qui aurait pu être" et son ombilic retrouverait sa vraie place: le milieu des siens.
La reviviscence d'Uma moha passe par la reconstruction de sa pensée intellectuelle: Il doit se reconstruire en remontant en amont jusqu'au point où son eau a cessé de couler, et rebâtir les digues. La principale digue est de cesser de se regarder dans le miroir fabriqué par d'autre parce que cela crée une obsession de la grandeur qui pousse à imiter l'autre et, à l'opposé, le rapetissement obsessionnel de soi. Alors seront renoués les ponts de l'identification, et la cohérence imposée sera remplacée par une cohérence issue de sa psyché, une cohérence qui, produit de sa compréhension du monde, lui est propre. Cela suppose qu'Uma moha est capable de remonter dans le sens inverse, le chemin que l'école et la religion lui avaient fait parcourir, et de renoncer au confort, à la voiture, au frigidaire, aux loisirs, et même au paradis ...etc., donc à la culture matérielle; et d'aller crapahuter à dos d'âne comme les siens, d'attendre, pour irriguer ses champs, son tour...etc.; bref de s'immerger dans la vie des siens. Pour se retrouver, pour réaliser une sorte de revival (dans le sens religieux: croire et avoir foi en son identité, sa langue), Uma moha se doit de tout remettre en cause: Son idéologie et sa vie matérielle, la dernière conditionne la première. La nature, l'eau et la terre, qu'il ne traiterait plus comme des marchandises mais comme des biens communs, lui apprendraient une nouvelle manière de penser, donc d'organiser et d'appréhender sa survie et celle des siens. Sauf à vouloir, dans un égoïsme plat, remplacer les uns par les autres, donc un Uma moha prend la place d'un autre Uma Moha, et tout continue comme avant? Où est donc passé, dans ce cas, la responsabilité que nous avons les uns envers les autres, envers Tamazirte? Et pourquoi pas envers nous même? Uma moha, dans la flamme de sa chandelle, entrevoit un sourire d'espoir?!
P.S:1)J'ai utilisé dans la rédaction de ce texte une idée de H. Marcuse (Texte d'un journal, je ne peux indiquer ni la date,ni Le nom); 2) La flamme de la bougie est une idée de G.Bachlerd.
 
le 18/10/2012 ŕ 20:50

من بين شروط نجاح ملتقى منطقة كلميمة 5 أمور اساسية :

1- عدم الفصل بين الفكر والعمل

2- كل عمل مستقبلي لبلدتنا هو نتاج فكر حي .... تأمل واستفز عقلك للتفكير ثم العمل على اساسه

3- اعدم الانشغال بالامور وبالقضايا السطحية كما يفعل معظم الناس

4- اعطاء الاولوية للتفكير في قضايا العمق والامور الاساسية المنتجة لقضايا السطح

5- احذر واجتنب : اعطاء اولوية لقضايا السطح يؤدي الى الدوران في الفراغ او
 
le 18/10/2012 ŕ 18:30

Bonsoir Ssi Ali, chers ami, voici une petite réflexion sur l’avenir des zones oasiennes. Il ne s’agit que de réflexions personnelles susceptibles d’alimenter le débat. Nul ne détient la vérité absolue. Je vous prie de m’excuser pour la longueur du texte.
Je me réjouis de l’initiative des goulmimis à enfin débattre à l’approche des grandes affluences de l’Aid, des problèmes socio-économiques de la région. Je ne serai malheureusement pas la pour assister aux tables rondes que vous comptez organiser. Il est à noter qu’il est important d’écouter l’ensemble des acteurs locaux et de la diaspora et tirer le meilleur de l’expérience de chacun. Un problème qui est au centre des préoccupations de ceux qui restent encore attachés à leur ksar de naissance, étant l’avenir des zones oasiennes au 21eme siècle et l’avènement de la société de consommation qui supplante les communautés de subsistance, jadis au centre de la vie des ksars. L’oasis qui jadis était la mère nourricière des ksariens se meurt à petit feu sous l’effet de plusieurs facteurs qui sont corolaires à l’aspiration généralisée, et légitime d’ailleurs, des oasiens à la vie moderne. Les lopins de terres éparpillés ici et la ne suffisent plus à assurer des revenus décent au cultivateurs locaux, par l’impossibilité entre autre d’appliquer les techniques modernes d’agriculture à forte valeur ajoutée. Les problèmes d’héritages s’immiscent aussi dans la problématique et empêchent la consolidation agraire et l’émergence d’exploitations de taille à même de justifier les investissements nécessaires pour générer une agriculture rentable. Même si quelques métayers descendus pour la plupart des zones montagneuses plus pauvres continuent à labourer les champs, l’éparpillement des propriétés, et l’incivilité régnante parmi une jeunesse désœuvrés, empêche de pratiquer des cultures à forte valeur commerciale. Les palmiers produisant des dattes de qualité sont systématiquement pillés la nuit par des jeunes en quête d’argent facile pour se payer certain plaisir dont l’alcool. Il ne faut plus se voiler la face à mon avis. A moins de reformes foncières d’envergure, qui chambouleront et les habitudes et les traditions héritées des siècles passés, il est quasiment impossible de sauvegarder les oasis dans leur état d’antan dans la dizaine d’année à venir. Je le constate déjà, un parent très proche propriétaire terrien dans la palmerai du Ghriss, n’est plus capable d’exploiter ses champs devenus totalement déficitaires. Il a du les céder sans contrepartie a des nomades mi-sédentarisés juste pour le plaisir de les voir en culture. Demain, il n’y’aura plus de candidat à la reprise. Le problème qui est entrain de toucher nos zones oasiennes est déjà arrivé il y’a plus de 20 ans dans les zones oasiennes algériennes. Je me suis rendu dans la région de Biskra (Chaouia) au début des années 2000, disposant d’un relief et de conditions climatiques présahariennes similaires aux nôtres. J’étais étonné du degré de délabrement des oasis totalement délaissées par leurs habitants, vivant désormais dans des structures urbaines disposant de toutes les commodités. Les palmiers ne sont plus taillés depuis des années et croulent sous leurs branchages touffus. Je vois trois potentielles solutions qui peuvent les sauver de l’abandon dans les années à venir. 1- Rapprochement des propriétés dans le cadre d’un repartage des terres selon un schéma favorable à l’émergence de propriétés contigües de taille moyenne, pouvant être exploitée relativement extensivement. 2-dans le cas ou la première solution n’est envisageable du aux potentiels blocages et mésententes tribales, une incitation a la consolidation foncière par la taxation du domaine agraire en jachère peut être instaurée. Ainsi des propriétaires qui ne peuvent pas ou ne veulent pas exploiter leurs terres seront poussés soit à vendre soit à louer sous bail à des investisseurs potentiels. Encore faut-il que l’état s’applique à délimiter les zones qui ne peuvent être qu’agraires affin d’éliminer toute aspiration à la spéculation immobilière. 3- extension de la zone urbaine strictement pavillonnaire dans la zone oasienne, comptant sur les propriétaires de maisons individuelles pour l’entretien des espaces verts et des arbres (jardins). Cette solution est la moins élégante, mais elle aura l’avantage de préserver un minimum de verdure caractérisant une zone oasienne séculaire. Le beau panorama champêtre vu des hauteurs d’Asderm sera plus au moins entachés de spots pavillonnaires, mais c’est le prix à payer.
L’agriculture extensive et rentable étant à encourager dans les périphéries ou des milliers d’hectares de terres fertiles n’attendent que les investisseurs, si le blocage tribal de partage des terres ne s’éternise pas bien entendu. L’eau est abondante à la nappe phréatique et le futur barrage du Ghriss ne fera que la renforcer. Nous disposons d’assez de recul (10 ans) sur les techniques de goutte-à-goutte dans la région (expérience personnelle) qui sont d’une efficacité et d’une économie aquifère redoutables. De plus, l’installation de ce système moderne est prit en charge à 90% par l’état dans le cadre de Maroc Vert (10 milliards de DH). Le progrès spectaculaire dans les technologies photovoltaïques, mettent désormais (2012) l’énergie solaire à la portée de l’agriculteur moyen. Nous attendons avec impatience un programme étatique d’incitation financière (rachat de l’électricité produite), comme partout ailleurs dans le monde, pour donner un coup d’accélérateur a cette source d’énergie qui révolutionnera sans doute l’agriculture marocaine de demain. Je vois des opportunités énormes dans les années à venir, et je vois plutôt l’avenir en rose pour ces régions. Nous devons PRODUIRE pour assurer l’avenir de nos enfants. Nous comptons sur les reformes étatiques pour supprimer blocages et inerties, et laisser les champs libres devant l’initiative privée, seule véritable locomotive de l’économie de demain. Rien n’est perdue non plus pour notre palmerai historique si nous débattons de son avenir et dégager des idées capables de la conduire dans la traversée du siècle à venir. Faute de quoi, il lui arrivera ce qui est arrivé à 90% de milliers de ksars fortifiés (vieux de plusieurs siècles) totalement tombés en ruines.

RĂ©ponse d'Ali Ouidani : Une analyse et un constat pertinent qui tout en mettant le doigt sur ce qui ne va pas, laisse entrevoir de l'espoir en apportant des solutions pour que vive notre oasis
 
le 17/10/2012 ŕ 23:15

حاج علي عيد مبارك سعيد لكم وللجميع
نرحب بالجميع افرادا وجمعيات ومؤسسات في لقاء ثاني عيد الاضحى بدار الشباب ارابعة بعد العصر في موضوع: منطقة كلميمة: الواقع والافاق المستقبلية
اقتراحات لانجاح لقاء العيد:
1- نفكر أولا تفكيرا استراتيجيا وكليا
2- عدم الاغراق في الآني الجزئي واليومي والتفاصيل المملة
3- اعطاء فرصة للتفاكر الحر والغير المقيد باي قيد كان
4- اعتبار اللقاء لقاء اولي وتشاوري وتعارفي
4- البحث عن الايجابيات وعن الممكنات
6- البعد عن اي استغلال سياسي وحزبي وايديولوجي...
7- مصلحة المنطقة هي الاساس والبحث عن أفكار حية لذلك
8- التنظيم المحكم للقاء وعدم الخروج عن جدول الاعمال
9- معرفة واقع المنطقة: نقاط قوة - نقاط ضعف - فرص متاحة - تهديدات
10- الاتفاق على خطوات وعلى خارطة طريق لمتابعة نتائج اللقاء
........................... ممكن الاضافة والاغناء

Réponse d'Ali Ouidani : Bonjour Haj Sèkou
l'ordre du jour me parrait bien. Il faut juste s'assurer de la bonne conduite de la réunion
 
le 17/10/2012 ŕ 23:11


نحتاج الى تغيير واقعنا منطقتنا... واقع يتسم بالجمود رغم توفر الممكنات.. واقع يحتاج الى أفكار وعلاقات و مشاريع لتفعيله... لكل مجال ابطاله المساهمين فيه بجدة وفعالية لانتاج مناخ جديد على بلدتنا المحبوبة.... من لها يا ترى .. قد تكن منهم ...تحرك وأبدع
 
le 17/10/2012 ŕ 10:59

Ssi Lhaj Ali Bonjour.En réponse à ta suggestion concernant l'élaboration de la fiche technique de notre Ksar, il serait souhaitable à mon avis de la faire établir par quelqu'un sur place parce qu'il pourrait se faire encadrer par les vieux qui ont vécu ne serait-ce que la dernière période de l'ancienne époque et mettre au point une fiche crédible justifiant les motifs à l'origine de la conception d'une forteresse pour la sécurité des habitants.Quels que soient mes humbles connaissances je ne pourrais pas égaler celles de nos plus vieux qui sont encore sur place.J'espère avoir répondu à ta sollicitude d'autant plus que cette fiche devrait être visée et cachetée par l'association concernée.La demande dûment visée par l'Assoiciation du Ksar en y joignant la fiche seront adressées à Monsieur Le Directeur du Patrimoine Culturel(17 Rue Michlifen - AGDAL- Rabat) Avec tous mes souhaits pour la réussite de votre assemblée. RABAT LE 17/10/20112 à 10H45

Réponse d'Ali Ouidani : SSI Lhaj, on 'est fatigué d'entendre les "y'a qu'à faire ceci y'a qu'à faire celà".Toi qui semble avoir la compètence d'établir ce type de fiche, ton Ksar ne mèrite-t-il pas que tu te déplaces pour quelques jours afin de l'établir au lieu de chercher à en charger quelqu'un d'autre ?
 
le 17/10/2012 ŕ 00:36

Azul Haj Ali.Les enfants du bled s'agitent depuis quelque temps pour se rencontrer le deuxième jour de l'Aid et discuter des problèmes et de l'avenir de Goulmima.J'ai bien peur que cela se fasse dans l'improvisation et que la multiplicité des avis et des propositions en raison de l'absence d'un ordre du jour préalablement établi,soit un facteur qui risque de limiter les résultats de la rencontre .Déjà sur Facebook,les avis sont nombreux et divergents.Il y a ceux qui expriment des appréhensions et des doutes sur les associations existantes et proposent d'en créer de nouvelles,ceux qui proposent de fédérer celles déjà en place,ceux qui rejettent la présence des élus et j'en passe.
Goulmima ou la vallée de Ghriss en général, est notre terre de naissance et peut-être aussi celle de notre repos éternel.C'est pour cela que nous l'aimons et que nous nous efforçons de la faire aimer à nos enfants.
C'est pour cela aussi que je me permets de dire à nos camarades ceci: au lieu de discuter des problèmes de Goulmima,je vous propose de discuter des MAUX de Goulmima et des solutions possibles.En voici les plus urgents à mon avis avec des propositions de solution:
1-Détruire et déplacer la sinistre décharge d'Assedrem. Elle est installée sur un vaste bassin (ou ravin) d'un torrent dont les eaux pluviales (ou de ruissellement) finissent dans les sources de Goulmima (Boukhazem).Il suffit de voir la nature et la quantité des déchets qui s'y trouvent pour se rendre compte de la gravité de la situation.C'est la santé de tous qui est en danger ,y compris celle des animaux et des végétaux.
2-Arrêter de polluer les séguias et d'y faire des lessives sauvages.Des professionnels avec des véhicules chargés viennent de tous les coins de l'oasis et même de Tinejdad pour laver des tas de saletés et d'immondices dans les séguias de Goulmima. Inutile de rappeler là aussi que la vie de la palmeraie est condamnée à terme,faune et flore confondues.
3-Détruire et interdire la pratique de cultures avec des eaux usées de l'assainissement de Goulmima. Le drame, c'est que les produits de ces cultures sont commercialisés et consommés par la population.Là aussi c'est la vie des gens qui est en danger.
La loi interdit et punit ce genre de pratiques (la Loi sur l'Eau). Nous sommes tous aussi coupables par notre silence que les responsables et les élus. C'est un scandale de laisser faire et de laisser durer de tels abus.Sauvegarder la santé des habitants est un préalable à toute action de développement et de revendication sociale.
Malheureusement je ne pourrai pas être présent à cette rencontre mais je tiens à diffuser ce message et dire à nos concitoyens que cela fait déjà quelque temps que nous travaillons sur ce terrain combien complexe.Il est plus qu'urgent que les efforts se conjuguent et que la mobilisation du plus grand nombre se concrétise pour relever ce défi.Si un comité pouvait se charger de préparer à l'avance un ordre du jour précis et limitatif, la réunion n'en serait que plus efficace et plus intéressante.Bonne chance alors et bonne fête à tous.

Réponse d'Ali Ouidani : J'espère qu'on ne va pas passer notre temps à réinventer la roue !
Il faut capitaliser ce qui a été fait et il suffit de cliquer sur la photo de la page d'accueil de ce même site pour prendre connaissance du diagnostic et des recommandations établis par un expert international que l'Association Arraw N'Ghriss a fait venir à Goulmima l'année passée.
A ce rapport, ajouter les points concernant, le chômage des jeunes, le maillage sanitaire et les infrastructures de base nécessaires et on aurait bien avancé.
Mais tu remarqueras le nombre restreint des implications des locaux au niveau des échanges sur Facebook et ça m'inquiète.
Croisons les doigts, et souhaitons plein succès à cette bonne initiative.
 
le 16/10/2012 ŕ 14:34

Lettre ouverte Ă  Moha
Par : Moha Moukhlis

Moha Nnegh, azul fellak :
Cela fait plusieurs semaines que je pensais t’écrire cette longue missive pour te demander de tes nouvelles. Même si la plupart des gens, ici dans la vallée des Ayt Udrar Meqquren, ont tenté tout pour me dissuader de le faire. Convaincus que ma lettre restera sans suite. Je persiste et je t’écris pour te rappeler qui tu es et ce que tu es devenu. T’écrire pour soulager ma conscience, assumer ma responsabilité devant l’histoire. Je t’écris pour laisser un témoignage aux générations futures. Tu as beau croire que ton ascension est définitive, ton aliénation volontaire confortable, je veux te rappeler que ce n’est qu’illusions et mirages. Car le jour viendra, inéluctablement, où tu reviendras au milieu des tiens. Et la honte te survivra. On ne peut vivre, cher Moha, sous une identité d’emprunt, en portant le masque de la veulerie. Les valeurs qui ont façonné notre peuple sont immuables, à l’épreuve du temps et des contingences métaphysiques. Je t’écrirai autant de fois qu’il le faut, je continuerai à harceler ta conscience, t’obliger à te regarder en face, devenir ton cauchemar de tous les jours. La nature recouvre toujours ses droits.

Te voila donc, Uma Moha, satisfait de ta nouvelle fonction administrative qui te confère d’énormes pouvoirs d’exécution. Car les décisions te viennent d’ailleurs. Tu as été promu pour mieux obéir. Etre digéré pas la machine du système. Peu importe le chemin que tu as emprunté pour y arriver. Cela ne peut qu’intriguer les vieux de notre village. Mais saches, Uma Moha, qu’aussi haut que tu monteras dans la hiérarchie administrative makhzénienne, tu finiras un jour, tragiquement, par en « descendre ». Peut être même plutôt que tu ne le prévois. Tu dégringoleras du sommet pour atterrir ici, à côté de nous, à Tamda. C’est ton destin. Nous te demanderons alors des comptes car tu nous seras accessible, en chaire et en os, nous pourrons te toucher, te regarder passer comme un coupable. Tu finiras par passer inaperçu au milieu des tiens auxquels tu inspireras la pitié. Anonyme. Tu passeras le reste de tes jours solitaire, abandonné de tous. Les gens finiront par avoir pitié de toi et te porteront secours.
Actuellement, tu es hors de portée. Ton chawch, par l’intermédiaire de ton planton de service, nous dit toujours, à chaque visite que nous effectuons à ton bureau, que tu étais soit en réunion, soit en déplacement. Des personnes de chez nous vivant en ville nous ont assurés qu’ils te voient régulièrement passer à la télévision. N’ayant ni radio ni télévision, nous ne pouvons ni infirmer ni confirmer leurs propos. Tu passais à la télévision du makhzen, muni d’une cravate dernier cri, assis sur un fauteuil pivotant, et ânonnant un discours de bois, dans la langue de Qoraich. Le torse bombé. La langue fourchue.
On nous a affirmé, la main sur le cœur, que lors de tes passages « télévisuels », tu n’as jamais parlé de notre vallée, si belle, si marginalisée et si enclavée entre deux énormes montagnes, isolée du reste du monde, où la vie s’écoule au rythme de la nature. Tu sais bien que nos sources d’eau commencent à tarir et nos puits voient leur réserve diminuer rapidement. Pour que nous puissions avoir suffisamment d’eau, ta tente Izza, tes cousines Bedda et Qechou ainsi que les autres femmes de la tribu, à dos de mulets, parcourent une bonne dizaine de kilomètres pour nous approvisionner, en été, à la seule source qui est située en amont de l’Aqqa n Tarir. Ils nous ramènent la denrée rare dans des bidons en plastique, achetés à l’occasion du souk hebdomadaire qui se tient à une journée de marche, près du village des Ayt Umalu. Les démarches d’une ONG pour édifier un barrage collinaire sur l’Asif mellulen, sont restées sans suite. A cause du gouverneur qui a accusé les bienfaiteurs de tentative de nous christianiser. Ou de nous rechristianiser.

On nous dit que chez vous en ville, il y a des robinets qu’il suffit d’ouvrir pour avoir l’eau chaude ou froide tous les jours, et à chaque heure. Dans ce cas, Uma Moha, dis à tes supérieurs, lors de ta prochaine réunion, de nous envoyer quelques robinets qui font des miracles. Nous t’en serons reconnaissants et nous prierons pour toi à l’occasion de la prière de l’aurore, au moment où les portes du ciel s’ouvriront. Tu seras même très généreux si tu arrives à convaincre tes responsables de venir nous rendre visite, constater de visu notre situation lamentable. Si vous décidez de venir, ce sera en été, après avoir consulté le service météorologique. Car les orages sont fréquents pendant cette saison. Et nous ne voulons pas endosser la responsabilité de vous voir emportés par la crue de l’Aqqa Aghzzaf. Même si, au fond de nous, c’est ce que nous vous souhaitons. Ne venez surtout pas en hiver. La route est impraticable. Seul un tank pourrait parvenir à la vallée. A mois que vous ne décidiez de vous déplacer par hélicoptère. Vous nous prendrez ainsi d’en haut. Ce sera un événement historique. La vue d’un hélicoptère remonte à la période de la résistance. Seuls les vieux savent que de tels engins existent. L’hélicoptère vous conféra une dimension surhumaine. Surnaturelle.
Tes invités seront bien accueillis comme le veut notre tradition millénaire. Nous égorgerons des moutons et vous dégusterez le méchoui sous la tente. Vous aurez droit à un spectacle de danse pour admirer les primitifs que nous sommes. N’oubliez pas donc de vous déplacer avec des 4/4 japonaises et un service sanitaire complet. Vous risquez toujours d’attraper des maux de tête en raison de l’aire pure de nos montagnes qui risque de déstabiliser vos cervelles polluées par l’hypocrisie, la « civilisation » orientale et le mensonge.
Je te supplie, Uma Moha, de faire l’impossible pour venir, au nom des interminables kilomètres que tu faisais pieds nus, grelottant de froid quant tu revenais du collège des Ayt Umalu passer les vacances d’été chez nous à tamazirt. Dis à tes invités de ne pas endosser leurs costumes en venant. La poussière rougeâtre de notre vallée les salira. La piste que vous emprunterez, notre unique lien avec le monde extérieur, s’est relativement détériorée ces dernières années, à cause des crues ravageuses de l’Aqqa n Ulili. Ce n’est pas de notre faute. Au cas où des problèmes surviendraient, vous terminerez le voyage à dos de mulets. Nous avons pris nos précautions.
D’autres personnes « importantes » sont déjà passées par cette piste. Pour des raisons autres. Elles nous ont promis de la goudronner, transformer notre vallée en paradis sur terre. Nous attendons toujours.
En fait, ne parle pas à tes invités de la route. Cela risque de les dissuader de venir. Parle leur plutôt de nos coutumes de « sauvages », de nos croyances désuètes, de notre générosité séculaire et de notre stoïcisme atavique. Inutile d’évoquer devant eux les camions « Ford » rouges que nous utilisons comme unique moyen de transport, entassés au milieu du batail, de sacs de blé et de charbon. Encore que ces moyens de locomotion ne sont pas réguliers. Ils ne sont disponibles que deux fois par mois, suivant les saisons, la sécheresse, la météorologie et nos bourses.

A propos des moyens de transport, Uma moha, ils nous coûtent les yeux de la tête. Nous payons le chauffeur au retour du souk, après avoir vendu quelques poules et les œufs collectés durant deux semaines. Ce qui constitue un fardeau lourd pour le budget familial. Pour louer une « corsa », encore faudrait-il arriver à toucher le propriétaire de la Land Rover, le pris réclamé est exorbitant. D’ailleurs nous ne louons une « corsa » que dans des situations critiques ; lorsqu’une personne est gravement malade ou quand une femme à des difficultés pour accoucher.
Notre calvaire ne se limite pas au transport. Il nous faudrait soudoyer les barrages de contrôle sur la route et nous en sortir à l’hôpital où nous sommes accueillis comme des étrangers. Les responsables de l’hôpital rodent autour de nous comme des voleurs. Le personnel médical nous jette des regards méprisants et les personnes chargées des urgences nous parlent brutalement en arabe, la langue que le makhzen voudrait nous imposer pour nous exprimer. Ils leur arrivent même de nous insulter en arabe, reprocher au patient en arabe, en proie à des coliques atroces, d’être tombé malade. Certains nous crachent dessus. Un ou deux billets suffisent à les rendre doux comme des agneaux. Pour cela nous n’hésitons pas à vendre nos agneaux.
Tu sais, Uma moha, que notre infirmier de la vallée, originaire de Kelâat Sraghna, un digne descendant des Banou Hilal, une tribu arabe connue pour ses mœurs bédouines et sa cupidité insatiable, ne dispose pas de salle d’accouchement. De toutes les façons ses compétences se limitent à nous administrer des « piqûres ». Il n y a ni médecin ni sage femme. Notre « hôpital » se réduit à une pièce exiguë, en pré fabriqué de couleur rouge, qui se transforme en glacière en hiver et dont les murs sont barbelés et couverts de « papiers » relatifs aux différentes campagnes de vaccination, écrits dans une langue incompréhensible pour nous, accompagnés d’images insolites.
Notre infirmier n’est pas encore régularisé, nous dit-il. Ce sont les gens de la vallée qui le prennent en charge, à tour de rôle, au même titre que la jeune institutrice. Elle, originaire des Rhamna, apprend à nos enfants des choses étranges : de longs poèmes en arabes à apprendre par cœur, dont le sens évoque pour nous des contrées lointaines où sévissent les orgies d’alcool de dattes, le vent chaud, les razzias et les tempêtes de sable, en plus d’un penchant bestiale pour la sexualité. Pour son argent de poche, notre infirmier, le pauvre, nous vend des médicaments. Un ami à moi m’a appris que c’est le makhzen qui les lui donne, d’autres nous disent que c’est lui qui les achète en pharmacie pour nous les revendre, histoire de nous rendre service. Ces derniers temps, il passe son temps à râler, insulter ses supérieurs. Il désire rentrer en ville, avoir sa mutation. Il serait, Uma Moha, au cas où tu serais intéressé, prêt à verser une grande somme…Il te communiquera les détails à ton arrivée.
A présent, revenons à tes invités, si tu arrives bien sûr à les convaincre de l’utilité du déplacement et des indemnités qui lui sont corollaires. Alors, n’oublie pas de leur rappeler qu’il faudrait venir de jour. Comme tu le sais, nous n’avons pas encore d’électricité dans la vallée et la lumière des bougies et des lanternes n’est pas suffisante pour que nous puissions vous regarder au fond des yeux, afin de croire ou ne pas croire tout ce que vous allez nous promettre. S’ils te disent qu’ils sont occupés le jour et qu’ils ne pourraient venir que la nuit, alors tant pis, ou tant mieux. Avec un peu de chance et la pleine lune aidant, tout se passera bien. Ils auront l’occasion d’apprécier le calme et le silence de notre vallée, le hurlement de nos chacals, le bruit du vent sur nos chênes, la clarté de notre ciel bleu et le scintillement de nos étoiles. Nous leur expliquerons que les étoiles filantes sont des jets de feu jetés par les anges sur les diables qui tentent d’accéder au secret du créateur. Dis leur de ramener avec eux du papier hygiénique au cas où ils auront envie de faire leurs besoins. Ca se passera loin des agglomérations, au flan de la montagne et ils en profiteront pour sentir la fraîcheur de nos nuits.
Nous ferons un effort pour les éclairer au gaz, si nécessaire. Ils pourront ainsi nous programmer sur la liste des prochaines vallées à électrifier. Ils n’auront pas à ramener les fils électriques qui défigureront le paysage. J’ai entendu dire que le soleil fera l’affaire et ce ne sera pas cher surtout par ces temps de sécheresse endémique. Que Dieu soit clément envers nous.

Oh ! Uma Moha ! Comment veux-tu que Dieu soit clément envers nous ? Le comportement des gens de la ville est irritant. Il parait qu’il jette la nourriture dans des poubelles. D’autres personnes vivent de ces poubelles. S’entretuent pour une barre de fer ou un morceau de pain. Tu sais que la situation chez nous est différente : le reste de la nourriture on le donne au voisin, sinon il sert à nourrir le bétail. Quant à la viande, nous en mangeons rarement et nous pouvons aussi la conserver pour les jours de disette. Je voudrais te dire un mot sur notre instituteur Brahim ou Ali. Contrairement à l’institutrice qui tabasse nos enfants pour un rien, il est aimé de tous. Il est de la confédération des Aït Yafelmane avec lesquels nous sommes liés par le traité de Tada, que tu devrais connaître puisque c’est ton oncle Bassou ou Nbark qui en préside le cérémonial. Il connaît l’histoire de nos tribus, nous parle des événements de Addi Ou Bihi et de Abdelkrim El Khattabi le rifain, de Massinissa, Dihya, Chéchong, et même de Ababou. C’est grâce à lui que nous réussissons à démêler les files de la politique et de notre histoire malmené par Pachas et les foqaha de la Qaraouine de Fès.
Lui, il est presque sûr qu’il ne sera jamais muté. Son directeur, originaire de Wazzan, lui rend visite deux fois par mois et sa visite se termine par des avertissements et des vociférations inintelligibles. Il reproche à l’instituteur son honnêteté et franc parler vis-à-vis du ministère de tutelle. Il nous a affirmé que pour avoir une mutation, droit légitime réglementé, il faudrait se transformer en mouchard, lécher les bottes à ses supérieurs, préparer le méchoui pour les inspecteurs pour pouvoir être « pistonné ».
Je me chargerai, personnellement, de te le présenter, à toi et à tes invités de marque. Il parle tamazight comme toi et comme nous tous. A la différence que lui, il en est fier, alors que toi, tu en as honte et tu préfères baragouiner dans la langue d’Abou Nouas. Ton accent trahi tes efforts ridicules et tu deviens la risée de tes collègues. Tu aurais donné tout pour changer d’appareil phonatoire, remplacer ton nom emblématique par un autre « moderne ». Je serais aussi heureux de te présenter Assou ou Ali n’Aït Lhou, Heddou Qessou n’Aït Umur et Idir ou Ali n’Aït Uzighimt. Ils ont terminé leur études il y a plus de cinq ans et ils trainent, sans espoir, dans la vallée, du lever du soleil jusqu’au soir. Assou prétend connaître à fond la nature de nos pierres et de notre terre. Il nous explique la formation de notre vallée, la fertilité de son sol et les bienfaits de nos plantes. Nos trois diplômés ne savent quoi faire. Ils rêvent d’un emploi en ville car ils n’ont plus la force de labourer les champs, irriguer ou moissonner nos lopins de terre et nos vergers ravagés par les attaques des sangliers qui débarquent en troupeau chaque nuit. Les sangliers sont protégés, Uma Moha. Nous ne pouvons les tuer. Ni les mangers car c’est religieusement illicite. Le garde forestier veille à leur respect au sein de la réserve qui surplombe nos vallées. Ils sont sous haute protection et nous sous haute surveillance. Les mains des étudiants sont fragiles. Comme toi, ils espèrent, un jour, vivre dans une villa avec interphone et piscine, une voiture de service et un chauffeur. Ils fument et nous avons peur qu’ils « contaminent » les jeunes de la vallée.
Alors je te demande, Uma Moha, de me tenir au courant de votre décision et m’informer du jour où tu nous honoreras de ta visite avec tes illustres invités. Nous aurons l’occasion de discuter largement du reste de nos problèmes. Tu vois bien que je n’ai touché ni au caïd, ni au chikh, ni aux moqaddems ni au président de la commune. Tout un dossier sombre vous attend. J’ai pris l’initiative, pour cette heureuse occasion, d’inviter nos aèdes. Ils composeront des poèmes en votre honneur. Je leur ai suggéré de parler des batailles de Baddou, de Bougafer, de Lehri et de Tazizawt. Ils nous rappelleront les sacrifices de nos parents pour la liberté et l’indépendance, les traîtres et les collaborateurs. Ils citeront leur nos si vous le souhaitez. Vous servirez d’interprète traducteur à tes invités.

Uma Moha,
Tu vas prendre ta retraite et tu viendras continuer ton œuvre de renégat et de mouchard au service du makhzen. Prostituer ta culture, dévier les jeunes filles. Tu pactiseras avec le pacha et le Khalifa contre les tiens. Tu combattras ceux qui luttent pour la dignité de la tribu. Tes oreilles sont devenues des antennes paraboliques au service des agents de l’autorité.
Tu fréquentes la mosquée pour mieux arnaquer. Tu es devenu hadj ; titre honorifique penses-tu. Tu casses les décisions de l’assemblée pour satisfaire le caïd. Installé dans le confort tu ronronnes un discours morbide contre ton identité
Vous avez réussi, dans des conditions surréalistes, à être élu et accéder ainsi au statut de « député de la nation ». Vous avez constaté, par vous-même, l’absurdité de la propagande que vous avez menée, face à l’indifférence générale des citoyens auxquels vous inspirez la pitié. Votre immunité en tant que parlementaire est acquise grâce à la contribution conséquente des Moqadem qui vous ont soutenu ostensiblement. Et votre premier réflexe, une fois élu, a été de changer votre numéro de portable. Histoire de ne pas être embêté par les requêtes des dizaines de citoyens auxquels vous avez fait des promesses. Au sein de l’hémicycle, tu as réalisé que ton prétendu « pouvoir » est plus que dérisoire : un maillon insignifiant de la chaîne. C’est ce que nos aèdes ont toujours pensé. Et ils le récitent à chaque occasion : dans les fêtes au village et dans les souks hebdomadaires.
A présent tu as honte de rendre visite aux tiens « à découvert ». C’est au milieu de la nuit que tu débarques furtivement dans notre village, pour le quitter au lever du jour. Comme un voleur. Tu as même poussé la veulerie très loin et tu t’es accoquiné avec une bande de rapaces pour spolier les terres de notre tribu. Des dizaines de familles se sont retrouvées privées de leurs pâturages, si vitaux à leur cheptel. Unique ressource dont ils disposent. Et à chacune de leur manifestation légitime et pacifique, tu cautionnes l’envoi des « forces de l’ordre » qui se chargent de les mater au grand jour.
Pour nous « civiliser », car tu penses profondément que nous sommes arriérés, tu as implanté une école dédiée à l’arabisation de notre communauté. Tu appelles cela, la lutte contre notre analphabétisme endémique, convaincu que la langue de Ben Laden sera notre clef d’accès à l’Eden.

Cher moha,
Nous avons appris aussi que tu sièges à la commission de la justice. Laquelle s’est précipitée pour condamner tes cousins, Bassou ou N’Bark, Ichou ou Hssaine et Yidir ou Moha à cinq ans de prison ferme : leur seul tord est d’être des amazighes qui refusent de voir leur langue – l’unique langue que tes parents parlent - et leur identité amazighes combattues et stigmatisées. Votre commission les a accusés d’atteinte à la sécurité de l’Etat et d’atteinte à la langue sacrée de Qoraich.
Tu as brillé par ton silence face à la détresse de tes frères d’Anfgou et de M’Semrir. Et tu évites d’évoquer le sort réservé à ceux de Ben Smim. Ta moitié, une andalouse disent tes parents, t’apprend les bonnes manières : renier les tiens, dilapider les deniers publics et ironiser sur les « chleuh ». C’est une femme civilisée, penses-tu, qui fume des pétards, te sert des apéritifs et t’oblige à porter le tarbouch turc qui, selon nos poètes, te donnes les allures d’une cigarette blonde. Elle s’appelle Chems Addoha, mais nos aèdes la trouvent monstrueuse, en raison d’un excès de testostérone qui lui fait pousser des moustaches et les poils partout. Ils vont loin et estiment que c’est une créature diabolique qui t’ensorcelle chaque nuit avec les recettes des foqaha de la qaraouine.

(A suivre)

Réponse d'Ali Ouidani : Moha ne va-t-il pas retrouver la raison, la fierté, le courage et la sagesse de ses ancêtres ?
Je ne désespère pas, tant qu'il continue à s'appeler Moha.
(Moha on attend la suite)
   
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