[Retour]


Ta3chorte, je dépose les armes

 

RHAL DA, ZDAGH DA
Pourquoi j’ai décidé de ne plus fêterTa3chorte comme avant ?
Depuis ma tendre enfance, je n’ai jamais manqué de fêter Ta3chorte, non seulement avec ma petite famille mais aussi en participant avec un groupe d’amis à l’animation de cette fête ancestrale. 
Si cet événement ne représente qu’un côté festif pour de nombreuses personnes, pour moi c’était aussi le moyen de sauvegarder ce qui peut l’être encore de la culture judéo-Berbère ou Judéo-Amazigh.
Les berbères juifs avaient leur poésie qui n’avait rien à envier à la poésie judéo-arabe même si cette dernière a été plus chanceuse et a été plus au moins adoptée et intégrée dans la musique andalouse.
Avec le départ du Maroc des juifs Amazigh et le décès des musulmans amazighs qui aimaient et pratiquaient ses chants, la poésie judéo-Amazigh, ne se crée et ne s’invente plus, elle s’oublie et se meurt.
Et si aujourd’hui j’arrête le combat, ce n’est point par lassitude mais par manque de combattants 
 CHTAFOU !
Pourquoi j’ai décidé de ne plus fêterTa3chorte comme avant ?
Depuis ma tendre enfance, je n’ai jamais manqué de fêter Ta3chorte, non seulement avec ma petite famille mais aussi en participant avec un groupe d’amis à l’animation de cette fête ancestrale. 
Si cet événement ne représente qu’un côté festif pour de nombreuses personnes, pour moi c’était aussi le moyen de sauvegarder ce qui peut l’être encore de la culture judéo-Berbère ou Judéo-Amazigh.
Les berbères juifs avaient leur poésie qui n’avait rien à envier à la poésie judéo-arabe même si cette dernière a été plus chanceuse et a été plus au moins adoptée et intégrée dans la musique andalouse.
Avec le départ du Maroc des juifs Amazigh et le décès des musulmans amazighs qui aimaient et pratiquaient ses chants, la poésie judéo-Amazigh, ne se crée et ne s’invente plus, elle s’oublie et se meurt.
Et si aujourd’hui j’arrête le combat, ce n’est point par lassitude mais par manque de combattants 
 CHTAFOU !
Ali Ouidani

 

[Retour]