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Une pensée pour un grand toubib

 

RHAL DA, ZDGH DA
Une pensée pour un grand toubib !
Peut-être que de nombreux lecteurs vont se demander pourquoi ai-je inséré cet arbre de Noël sur mon mur ?
La réponse est toute simple et ne nécessite aucune autre explication que la suivante.
Dans les années 50, il y avait un médecin autrichien qui s’appelait Rudolf Pellegrini (auteur du livre: un toubib à Goulmima). Ce grand médecin était mis à l’écart par les français qui habitaient Goulmima parce que son pays combattait du côté des allemands durant la seconde guerre mondiale. Ce toubib qui  avait un titre princier avait fui les régimes communistes qui se sont emparés de l’Autriche et de la Hongrie et s’était réfugié au Maroc. Durant les années qui avaient précédé l’indépendance du Maroc, il ne manquait pas de faire part de son soutien et de sa sympathie en hospitalisant certains nationalistes détenus par les autorités françaises même s’ils n’étaient pas malades pour les faire sortir de la prison.
Mais revenons à notre arbre de Noël. Le toubib et sa petite famille contrairement aux chrétiens qui se réunissaient pour fêter la Noël se retrouvaient tous seuls durant cette grande fête chrétienne. Aussi avait-il trouvé la solution de nous inviter nous qui étions les enfants des infirmiers qui exerçaient avec lui à l’hôpital de Goulmima pour jouer et partager les friandises et les bonbons avec ses enfants.
Je dédie cet arbre à la mémoire de Rudolf que j’ai eu l’honneur de revoir durant les années où il exerçait dans le privé à Casablanca !
C’est aussi ma manière de lui rendre hommage !
Peut-être que de nombreux lecteurs vont se demander pourquoi ai-je inséré cet arbre de Noël sur mon mur ?
La réponse est toute simple et ne nécessite aucune autre explication que la suivante.
Dans les années 50, il y avait un médecin autrichien qui s’appelait Rudolf Pellegrini (auteur du livre: un toubib à Goulmima). Ce grand médecin était mis à l’écart par les français qui habitaient Goulmima parce que son pays combattait du côté des allemands durant la seconde guerre mondiale. Ce toubib qui  avait un titre princier avait fui les régimes communistes qui se sont emparés de l’Autriche et de la Hongrie et s’était réfugié au Maroc. Durant les années qui avaient précédé l’indépendance du Maroc, il ne manquait pas de faire part de son soutien et de sa sympathie en hospitalisant certains nationalistes détenus par les autorités françaises même s’ils n’étaient pas malades pour les faire sortir de la prison.
Mais revenons à notre arbre de Noël. Le toubib et sa petite famille contrairement aux chrétiens qui se réunissaient pour fêter la Noël se retrouvaient tous seuls durant cette grande fête chrétienne. Aussi avait-il trouvé la solution de nous inviter nous qui étions les enfants des infirmiers qui exerçaient avec lui à l’hôpital de Goulmima pour jouer et partager les friandises et les bonbons avec ses enfants.
Je dédie cet arbre à la mémoire de Rudolf que j’ai eu l’honneur de revoir durant les années où il exerçait dans le privé à Casablanca !
C’est aussi ma manière de lui rendre hommage !
Ali Sékou Ouidani

 

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