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Gouverner et gérer, c’est prévoir et anticiper ! le 10/09/2019 à 17h51

Doit-on attendre qu’un drame comme celui d’Errchidia arrive pour soulever la problématique de la sécurité routière dans notre pays ?

Entre les conducteurs de cars mal formés qui sont plus des chauffards que des chauffeurs et l’état de beaucoup de nos routes  qui manquent d’entretien et d’ouvrages adéquats, doit-on s’étonner de vivre des tragédies qui emportent chaque année des vies innocentes ?

La tragédie de l’oued Dramchane tout près d’Errachidia engage la responsabilité du chauffeur du car, mais n’épargne pas celle de ceux qui gouvernent.

Il arrive et j’en suis témoin de voir des chauffeurs de fourgons prendre le risque de traverser des radiers pour assurer le transport des personnes et des marchandises lorsque leurs localités sont isolées depuis plusieurs jours à cause de la pluie et des crues des cours d’eau qui traversent les routes.

Je ne prends comme exemple que le route qui relie Goulmima à Assoul. Par manque de ponts, lorsque Oued Ghriss est en crue, plusieurs localités deviennent complètement isolées et des fois les transporteurs n’attendent pas que la décrue soit totale pour traverser les radiers !

J’aurais préféré que nos ministres prennent leurs voitures et voyagent à travers ces routes pour qu’ils se rendent compte du manque d’infrastructures et qu’ils engagent des actions de réparation nécessaires que de les voir attendre qu’un drame ait lieu pour accourir, même si leurs déplacements soulagent la douleur des familles sinistrées.

N’attendons pas qu’un drame arrive pour nous désoler. Faisons en sorte que ces drames n’arrivent pas !

À bon entendeur salut

Ainsi va Ghriss 

Washington le 10/09/2019

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