Si Ali Bonsoir,
En lisant ta dernière chronique, concernant les écoliers du haut Atlas, ma pensée va vite, et directement, à ta chronique précédente et plus précisément, à ta proposition, par laquelle tu as suggéré l’élévation des jours de l’Aïd Lekbir, chômés, de deux jours à une semaine, au moins. Mon ami, malgré que ta proposition soit bonne, elle ne l’est pour les décideurs, qui ne soucient pas des problèmes des autres.
Comment veux-tu qu’une personne dans une administration climatisée, derrière un bureau démesuré et gigantesque et sur un fauteuil, qui virevolte, sentira le froid des écoliers à Anefgou ou sur les cimes du haut et moyen atlas ? « Ma hakka jildouka illa dafrouk » Seul ton ongle sait où te grattait.
Alors, c’est avec cette sourde oreille de l’état, à l’encontre de ses populations, qui ont choisi, bon gré ou mal gré, d’habiter dans ses pinacles et ses zéniths, là ou le chacal a tort de faire abriter ses petits, qu’il est demandé à chacun de multiplier ses efforts, pour surmonter ses difficultés et ses obstructions, pour qu’une fois aux postes de décisions, prendra soin de ses semblables. Mais, Hélas ! Les nôtres, à qui, on a tenu l’escabeau, pour monter, une fois en haut, pousse cet escabeau par ses pieds, pour ne pas laisser les autres à le grignoter.
Pour terminer, un grand salut à mon grand ami qui nous a écrit de l'espagne. Bon séjour Si Ali AMALIK. Le 09/12/2012.
Réponse d'Ali Ouidani : Ce que j'ai écrit ne change rien pour les petits écoliers de nos régions montagneuses, Mais avoir pensé à leur situation et à défaut de les soulager, je me soulage de ne pas rester indifférent à leurs conditions de vie d'écoliers!
Mane ra a mounkaren ............ fa bi lissanihi aw bi qalbihi !